Français modifier

Étymologie modifier

(1344) Du latin laesa majestas (« majesté blessée »).

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
lèse-majesté lèse-majestés
\lɛz.ma.ʒɛs.te\
Singulier et pluriel
lèse-majesté
\lɛz.ma.ʒɛs.te\

lèse-majesté \lɛz.ma.ʒɛs.te\ féminin ou féminin singulier et pluriel identiques

  1. Atteinte au souverain, quel qu’il soit (le peuple, un monarque, un principe fondateur, etc.), et aux signes de sa majesté (objets, décisions, personnes y compris leurs représentants, etc.)
    • Le 16 décembre 2015, une Thaïlandaise est condamnée à neuf ans de prison pour lèse-majesté. Elle a été reconnue coupable de « diffamation royale, menace à la sécurité de l’État et violation de la loi informatique » pour des posts sur Facebook. Depuis le coup d’État militaire en mai 2014, les affaires de lèse-majesté se multiplient en Thaïlande, où le roi a un statut de demi-dieu. — (Maati Bargach, « Thaïlande : la loi de lèse-majesté utilisée à tout-va », RFI, 20 décembre 2015)
    • “Fuck the king!”, avait crié un militant lors d’une manifestation en novembre aux Pays-Bas : mercredi, l’annonce de poursuites à son encontre pour lèse-majesté a été vivement contestée dans ce pays attaché à la liberté d’expression, et le parquet a rapidement fait volte-face. — (« La lèse-majesté fait polémique après une insulte au roi des Pays-Bas », L’Obs, 9 mai 2015)

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Voir aussi modifier

Références modifier