Français modifier

Étymologie modifier

Dérivé de lent, avec le suffixe -eur.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
lenteur lenteurs
\lɑ̃.tœʁ\

lenteur \lɑ̃.tœʁ\ féminin

  1. Manque de rapidité dans le mouvement et dans l’action.
    • Leur procession par les rues se déroule avec la lenteur habituelle, sa psalmodie sourde, […].— (Charles Le Goffic, Bourguignottes et pompons rouges, 1916, p.47)
    • Libre à d'autres de rire d'une lenteur apparente, d'une hésitation qui est scrupule, d'une méthode qu'on croit inhabile. — (Pierre Audibert, Les Comédies de la Guerre, 1928, p.86)
    • Pendant ce temps, la mère, surprise de la lenteur de sa fille à se décider, étonnée de trouver ce jeune marchand si peu pratique, si peu désireux de vendre, s'impatientait. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
    • Les trente dernières secondes avant onze heures lui parurent durer une éternité. La trotteuse du chronographe sautillait sur les points phosphorescents avec une horripilante lenteur. Elle finit tout de même par s'immobiliser au-dessus du chiffre douze , […]. — (Eric Boisset, Arkandias, vol.2 : Arkandias contre-attaque, Magnard Jeunesse, 1998, chap.7)
  2. (Par analogie) Difficulté, peine, à imaginer, à concevoir.
    • Avoir une grande lenteur d’imagination, une grande lenteur d’esprit.
  3. Manque de tonus, d'action dans une pièce de théâtre, un roman, un film.
    • On a blâmé, dans cette pièce, dans ce roman la lenteur de l’action.

Antonymes modifier

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier