Voir aussi : naivete, naiveté

Français modifier

Étymologie modifier

Dérivé de naïf, avec le suffixe -eté.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
naïveté naïvetés
\na.iv.te\

naïveté \na.iv.te\ féminin

  1. Ingénuité, simplicité d’une personne qui manifeste naturellement ses opinions et ses sentiments.
    • On ne peut, par exemple, comprendre la conduite de Robespierre quand on le compare aux politiciens d’aujourd’hui ; […] ; quand il lui fallut prendre des résolutions suprêmes et se défendre contre la Convention, il se montra d’une naïveté qui confine à la niaiserie. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence Chap.III, Les préjugés contre la violence, 1908, p.135)
    • Simulait-elle l’espièglerie, la naïveté pour mieux le captiver, le capturer. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
  2. Simplicité naturelle et gracieuse avec laquelle une chose est exprimée ou représentée selon la vérité ou la vraisemblance.
    • On a généralement traité Aucassin comme un conte populaire, dont il fallait mettre en lumière la grâce un peu simplette et la naïveté. — (Albert Pauphilet, note préliminaire des Contes du jongleur, Paris : L’Édition d'Art H. Piazza, 1931, p.VI)
  3. Simplicité niaise ou défaut de retenue dans l’expression de sentiments qu’on aurait intérêt à cacher.
    • Son orgueil est d’une naïveté comique, d’une naïveté risible.
  4. Propos, expressions qui échappent par ignorance.
    • Les jeunes personnes sont sujettes à dire des naïvetés.

Synonymes modifier

Apparentés étymologiques modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier