Allemand modifier

Étymologie modifier

(VIIIe siècle) Du moyen haut-allemand nemen, du vieux haut allemand neman, de même origine que le gotique niman et le norrois nema[1]. Apparenté au grec ancien νέμω, némô (« tenir, partager »)[2].

Verbe modifier

Mode ou
temps
Personne Forme
Présent 1re du sing. ich nehme
2e du sing. du nimmst
3e du sing. er nimmt
Prétérit 1re du sing. ich nahm
Subjonctif II 1re du sing. ich nähme
Impératif 2e du sing. nimm!
2e du plur. nehmt!
Participe passé genommen
Auxiliaire haben
voir conjugaison allemande

nehmen \ˈneː.mən\ transitif (voir la conjugaison)

  1. Prendre.
    • Jeder nahm Platz.
      Chacun prit place.
    • Ich nehme einen Löffel, rühre um, trinke meinen Kaffee in kleinen Schlucken. — (Melanie Raabe, traduit par Céline Maurice, Die Falle, btb Verlag, 2015)
      Je prends une cuillère, remue, et bois mon café à petites gorgées.
  2. Accepter.
    • Nimm diesen Ring von mir als Geschenk.
      Accepte cet anneau comme un cadeau venant de moi.
  3. Choisir, acheter.
    • Ich folge seiner Empfehlung und nehme die Mam’zelle – eine modernisierte Croque Madame mit weich gekochtem Ei. — (Verena C. Mayer, « Knusper, knusper, Toastchen », dans taz, 26 janvier 2024 [texte intégral])
      Je suis sa recommandation et prends la mam'zelle - un croque-madame modernisé avec un œuf à la coque.
  4. (Sexualité) Prendre, faire l’amour à.
    • Hin und wieder ruft sie ihn an: Wenn er freihat, geht sie zu ihm, tritt ein, küsst ihn flüchtig. Sie zieht sich aus, legt sich aufs Bett, und sie will, dass er sie nimmt, immer von hinten, und ihr dabei an den Haaren zieht, sie an den Hüften hält; sie kommt, dann stößt sie ihn zurück, holt ihm energisch einen runter, lässt von ihm ab, sobald er kommt, springt kurz unter die Dusche und verschwindet sofort wieder. Mehr sucht sie nicht. — (Hervé Le Tellier, traduit par Romy Ritte et Jürgen Ritte, Die Anomalie, Rowohlt Verlag, 2021)
      De temps à autre, elle l’appelle : s’il est libre, elle vient, entre, l’embrasse à peine. Elle se déshabille, s’allonge sur le lit, et elle veut qu’il la prenne, par-derrière, toujours, en lui tirant les cheveux, en lui tenant les hanches ; elle jouit, puis elle le chasse hors d’elle, le branle avec vigueur, l’abandonne dès son plaisir, prend une courte douche, repart aussitôt. Elle ne cherche rien de plus.
    • Auch wenn das Weibchen provozierend oder willig ist, ist es in jedem Fall das Männchen, das es nimmt: es wird genommen. Das trifft oft buchstäblich zu: entweder weil das Männchen entsprechende Organe hat oder weil es stärker ist, packt es das Weibchen und hält es fest; ebenso vollführt es aktiv die Kopulationsbewegungen. — (Simone de Beauvoir, traduit par Uli Aumüller et Grete Osterwald, Das andere Geschlecht, Rowohlt Verlag, 1992)
      Fût-elle provocante, consentante, c’est lui de toute façon qui la prend : elle est prise. Le mot a souvent un sens très précis : soit parce qu’il possède des organes adaptés, soit parce qu’il est le plus fort, le mâle la saisit, l’immobilise ; c’est lui qui effectue activement les mouvements du coït ;
  5. Franchir (un obstacle).
    • Mit schnellen Schritten durchquere ich das Erdgeschoss meines Hauses, nehme die Stufen zum Obergeschoss, schlittere den Flur entlang, komme völlig außer Atem in meinem Schlafzimmer an. — (Melanie Raabe, traduit par Céline Maurice, Die Falle, btb Verlag, 2015)
      Je traverse d’un pas rapide le rez-de-chaussée de ma maison, gravis les marches menant à l’étage, patine le long du couloir et arrive hors d’haleine dans ma chambre.
  6. Emprunter (un chemin).
    • Durch das Küchenfenster kann ich die Zufahrt zu meinem Haus sehen. Sie liegt ganz friedlich da. Doch schon bald wird das Monster aus meinen Träumen diesen Weg nehmen. Es wird an meiner Tür klingeln, und ich werde ihm öffnen. Der Gedanke ängstigt mich. — (Melanie Raabe, traduit par Céline Maurice, Die Falle, btb Verlag, 2015)
      Par la fenêtre de la cuisine, je peux voir l’allée menant à ma maison. Elle est là, toute tranquille, mais bientôt, le monstre issu de mes rêves l’empruntera. Il sonnera à ma porte et je lui ouvrirai. Cette pensée me fait peur.

Synonymes modifier

Antonymes modifier

Dérivés modifier

Proverbes et phrases toutes faites modifier

Prononciation modifier

Références modifier

  1. Wolfgang Pfeifer, Etymologische Wörterbuch des Deutschen, Éditions Deutscher Taschenbuch, 1997
  2. Wilhelm Pape, bearbeitet von Max Sengebusch: Handwörterbuch der griechischen Sprache. Griechisch-deutsches Handwörterbuch. Band 1: Α–Κ, Band 2: Λ–Ω. 3. Auflage, 6. Abdruck, Vieweg & Sohn, Braunschweig 1914. Stichwort „νέμω“

Sources modifier

Bibliographie modifier

  • Larousse - Dictionnaire allemand/français – français/allemand , éd. 1958, p 614.
  • Harrap’s de poche – Bordas Dictionnaire allemand/français, éd. 1997, ISBN 0-245-50308-0, p 211.