Voir aussi : Nymphomanie

Français modifier

Étymologie modifier

(1721) Du grec ancien νύμφη, númphê (« nymphe ») et μανία, manía (« folie »).
Dérivé de νυμφόληπτος, numpholêptos (« emporté par les nymphes », d'où « rendu fou »), de νυμφιάω, numphiáô (« être en rut ») ou bien du sens de « clitoris » qu’a acquis νύμφη, númphê dans le vocabulaire médical → voir nymphotomie[1].

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
nymphomanie nymphomanies
\nɛ̃.fɔ.ma.ni\
 
Une scène de nymphomanie ? Nymphes et satyre, par William Bouguereau (1873)

nymphomanie \nɛ̃.fɔ.ma.ni\ féminin

  1. (Médecine) Amplification pathologique des besoins sexuels chez la femme.
    • Le mariage seul guérit la nymphomanie, sur-tout quand elle a pris sa source dans une violente passion pour l'objet qu'il est enfin permis de posséder. — (Bienville, La nymphomanie ou le traité de la fureur utérine, Londres, 1789)
    • La nymphomanie, maladie étonnante par la simplicité de sa cause, qui pour l'ordinaire est l'inflammation lente des ovaires et de la matrice ; maladie dégradante par ses effets, qui transforment la fille la plus timide en une bacchante. — (Cabanis, Rapp. phys. et mor., tome 1, 1808)
    • Hormis les cas – rares – de nymphomanie suraiguë, et ceux – moins rares – d’intérêt, les femmes ne couchent pas avec les hommes sans éprouver à tout le moins pour eux un « petit quelque chose » qui peut aller jusqu’au paroxysme de l’amour mais passe par maints degrés, camaraderie, gentillesse, tendresse, affection, tous sentiments capables de tiédeur aux yeux d’une jalousie perspicace. — (René Fallet, Paris au mois d’août, Denoël, 1964, Le Livre de Poche, pages 173-174)

Synonymes modifier

Hyperonymes modifier

Dérivés modifier

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier