Voir aussi : Penaud

Français modifier

Étymologie modifier

Bourguignon et wallon, peneu ; génevais penot, penotte ; berrichon et picard, peneux. Si l’on considère les formes patoises et celles du XVIe siècle, on pensera que penaud et peneux se confondent, et que l’un et l’autre signifient « celui qui est en peine ».

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin penaud
\pə.no\

penauds
\pə.no\
Féminin penaude
\pə.nod\
penaudes
\pə.nod\

penaud \pə.no\

  1. Qui est embarrassé, honteux, décontenancé par le fait d’une déconvenue ou d’une déception.
    • Le caporal, tout penaud, dut se résigner, et la marche du détachement, un instant interrompue, fut reprise aussitôt. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
    • Trois heures après, Boisvert reparut tout penaud, avec une paire de souliers, mais sans mouton. — (Charles Deulin, Les Muscades de la Guerliche, 1874)
    • Le regard de ma mère, faraude, attendant l'action de grâces, faisait pendant à l'air penaud de la Berrichonne qui n'avait pas osé refuser. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 43)
    • Quelque peu penaud, il tergiverse à peine, content d’empocher son argent, et s’en va sans demander son reste. — (André Courvoisier, Le Réseau Heckler : De Lyon à Londres, France-Empire, Paris, 1984, page 162)

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Voir aussi modifier

  • penaud sur le Dico des Ados  

Références modifier