percaline
Français modifier
Étymologie modifier
Nom commun modifier
Singulier | Pluriel |
---|---|
percaline | percalines |
\pɛʁ.ka.lin\ |
percaline \pɛʁ.ka.lin\ féminin
- (Textile) Toile de coton légère et lustrée, qui sert principalement à faire des doublures, il s'agit d'une percale dont les fils sont moins tors et moins serrés.
- […] des instrumentistes se rendant à quelque ville d’eaux et portant sous le bras des cuivres que leur fourreau de percaline verte faisait ressembler à des boas empaillés. — (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, page 97)
- La verticale des « effilés » et la courbe des ruches avaient cédé la place à l’inflexion d’un corps qui faisait palpiter la soie comme la sirène bat l’onde et donnait à la percaline une expression humaine, maintenant qu’il s’était dégagé, comme une forme organisée et vivante, du long chaos et de l’enveloppement nébuleux des modes détrônées. — (Marcel Proust, À l’ombre des jeunes filles en fleurs, 1919)
- Percaline verte, rouge, noire.
- Une robe doublée de percaline.
- (Reliure industrielle) Toile de coton au fil rond et au tissu ras, fin et serré, teinte, enduite et gaufrée. Elle imite le grain du maroquin.
- Elles furent effectuées dans de lourds tomes reliés en percaline noire, formant une imposante collection de journaux de toutes les parties du monde. — (Jean Ray, Harry Dickson, Les Étoiles de la mort, 1933)
Quasi-synonymes modifier
Traductions modifier
Prononciation modifier
- Lyon (France) : écouter « percaline [Prononciation ?] »
Anagrammes modifier
→ Modifier la liste d’anagrammes