prendre le taureau par les cornes

Français modifier

Étymologie modifier

 Composé de prendre, taureau et corne.

Locution verbale modifier

prendre le taureau par les cornes \pʁɑ̃dʁ.(ə) lə to.ʁo paʁ le kɔʁn\ (se conjugue → voir la conjugaison de prendre)

  1. (Sens figuré) Entamer une affaire par le côté le plus difficile.
    • Il fallait que les États-Unis prissent le taureau par les cornes pour que les Congolais se réunissent pour former un nouveau gouvernement. Si besoin était, les partisans de Lumumba devaient y entrer. — (Kyoni Kya Mulundu, Les États-Unis brisent l’élan souverain du Katanga: Seul contre trois, tome 2 : M. Moïse Kapend Tshombe tombe face à John F. Kennedy, Éditions Edilivre, 2015, page 36)
  2. (Sens figuré) Attaquer les difficultés en face.
    • Entre révolution et renonciation, il existe en effet une voie étroite mais incontournable pour prendre le taureau par les cornes : payer l’énergie à son vrai prix. — (Jean-Marc Jancovici, Alain Grandjean, Le plein s'il vous plaît ! : La solution au problème de l'énergie, Seuil, 2006, page 9)
    • Il ne restait donc que deux choix possibles : soit il la laissait tranquille – et il avait déjà prouvé qu'il en était incapable –, soit il prenait le taureau par les cornes et acceptait de chambouler sa vie. — (Beverly Jenkins, Le droit de t'aimer, traduit de l'anglais (USA) par Anne Busnel, Éditions J'ai lu, 2018)
    • Mardi, le Dr Arruda ne pouvait répondre à cette question, alors que François Legault menaçait pourtant la semaine précédente de prendre le taureau par les cornes si Ottawa ne bougeait pas. — (Rémi Nadeau, Roberge est encore l’homme de Legault, Le Journal de Québec, 30 janvier 2021)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier