Français modifier

Étymologie modifier

(Siècle à préciser) Du latin repudiare (« repousser »).

Verbe modifier

répudier transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Rejeter, repousser.
    • …elles conservent au milieu des dangers de la vie une dignité froide, […] qui leur permet d'être toujours fidèles à l'étiquette et à une noblesse de maintien que les mœurs nouvelles ont eu le grand tort de répudier. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
    • Pour s'évader de la mentalité scolastique, il fallait répudier le réalisme des universaux qui suscitait quantité de pseudo-problèmes. — (Louis Rougier, Histoire d'une faillite philosophique: la Scolastique, 1925, éd. 1966)
  2. Renvoyer sa femme suivant les formes légales.
    • Les Hébreux, les Romains avaient droit de répudier leurs femmes en certains cas.
    • Mais je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une autre, commet un adultère. — (Évangile selon Matthieu 19:9, version Louis Segond, 1910)
    • C’étaient les troupes du roi des Arabes, dont il avait répudié la fille pour prendre Hérodias, mariée à l’un de ses frères, qui vivait en Italie, sans prétentions au pouvoir. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Hérodias, 1897)
    • Il lui semblait étrange et indécent qu’on lui rappelât une femme devenue stérile après la naissance d’Ouroz et qu’il avait aussitôt répudiée. Selon la loi, la coutume, l’honneur. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
    • « Si jamais ta fille ou ton fils prononce encore un seul mot de travers, je te répudie. Non ! Sur la tête de mes frères ici présents, je te répudierai plutôt trois fois qu’une. » — (Djaïli Amadou Amal, Les impatientes, éditions Emmanuelle Collas, Paris, 2020, page 50)
  3. (Droit) Renoncer.
    • Répudier une succession, un legs.

Apparentés étymologiques modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier