Français modifier

Étymologie modifier

Verbe dérivé de rabot, avec le suffixe -er.

Verbe modifier

 
Raboter une planche. (1)

raboter \ʁa.bɔ.te\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Art) Aplanir, rendre uni avec le rabot.
    • On n’a pas bien raboté cette planche, ce parquet.
    • Les épées d’un vent glacé rabotaient les champs écorchés par le travail des charrues et brûlés par le gel. — (Daniel Rondeau, Dans la marche du temps, éditions Grasset)
  2. (Sens figuré) Faire un geste brusque de va-et-vient, comme avec un rabot.
    • « C’est bien pour le petit », soupire-t-il en me rabotant la tête de ses doigts secs. — (Jean-Paul Sartre, Les Mots, 1964, I)
  3. (Sens figuré) (Familier) Corriger, polir, en parlant des ouvrages de l’esprit.
    • Mon ouvrage est terminé : il me reste à raboter le style.
  4. (Argot) Voler, filouter.
    • Tant qu’aux médecins, s’il fallait recourir à eux chaque fois qu’on sent du mal, on ne pourrait pas suffire ; car s’ils ne connaissent rien aux maladies les trois quarts du temps, ils s’entendent toujours à raboter l’argent… — (Émile Guillaumin, La vie d’un simple, 1904, page 78)
    • Sur le front français, vous alliez en permission ? Vous rabotiez deux jours, trois jours : désertion… — (Roger Vercel, Capitaine Conan, Albin Michel, 1934, collection Le Livre de Poche, pages 62-63.)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier