rach

Français modifier

(Date à préciser) Du vietnamien rạch (« petit ruisseau »).

Singulier	Pluriel
rach	rachs
\ʁak\

rach \ʁak\ masculin

(Marine) (Indochine) Bras de rivière.
- Au retour de la patrouille, Babourg relâcha la nuit dans le rach près de la pagode à cause d’un pépin de motogodille. — (Pierre Schoendoerffer, Le Crabe-tambour, 1976, page 146)
- La vedette à nouveau repérée dut emprunter un rach et s’enfoncer dans une forêt de palétuviers. — (Jean Lartéguy, Le mal jaune, chapitre 3, page 272, éditions Presses de la Cité)
- Ce n’était pas pour Marguerite Duras que tu étais allé là-bas, dans le delta cochinchinois, ça non, mais pour voir l’endroit d’où le lieutenant était parti un matin, l’année d’après ta naissance, pour mourir sur un rach du Mékong. — (Olivier Rolin, Tigre en papier, Seuil, 2002, page 13)

rach masculin

François Raynouard, Lexique roman ou Dictionnaire de la langue des troubadours, comparée avec les autres langues de l’Europe latine, 1838–1844 → consulter cet ouvrage

(Date à préciser) Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.

rach \Prononciation ?\

Hache.
- peyizan an foure rach la nan pye palmis la.
  - Le paysan enfonce la hache dans le tronc du palmier.

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rach \Prononciation ?\

Déverbal de rachier (« déraciner »).

rach *\Prononciation ?\ masculin

(Hapax) Souche.
- Aucuns qui avoient amené un rach de fuste — (Archives nationaux, série JJ 188, pièce n^o 77, 1459)

Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage