Français modifier

Étymologie modifier

De railler, avec le suffixe -erie.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
raillerie railleries
\ʁɑj.ʁi\
ou \ʁaj.ʁi\

raillerie \ʁɑj.ʁi\ ou \ʁaj.ʁi\ féminin

  1. Action de railler ; plaisanterie.
    • Quant aux théologiens, je ferais peut-être bien de n’en rien dire: il n’est pas prudent de toucher ni de remuer ce qui sent mauvais. Ce sont des gens qui n’entendent pas raillerie, et qui prennent feu pour une bagatelle. — (Érasme, Éloge de la folie, 1509 ; traduction de Thibault de Laveaux en 1780)
    • Quand on l'eut trouvé dans la foule des électeurs du palatinat de Sandomir, qu'on l'eut mis sur un char, traîné au milieu des comices, salué de génuflexions et de houras unanimes, il ne douta point que ce ne fût une raillerie, et que ses concitoyens ne se jouassent de lui. — (Narcisse-Achille de Salvandy, Histoire du roi Jean Sobieski et du royaume de Pologne, livre 5 : Suite des travaux de Jean Sobieski et règne de Michel Korybuth Wisniowieçki (1668-1673), Paris : chez Didier, 1855, p. 345)
    • Mais leur nudité ne choquait personne, car elles n’en eussent pas ainsi exposé tous les détails au soleil,si l’un d’eux se fût signalé par le moindre défaut qui prêtât aux railleries des femmes mariées. — (Pierre Louÿs, Aphrodite, Mercure de France, Paris, 1896)
    • Je ne sache pas une époque dans laquelle la raillerie, la satire, ait joué un aussi grand rôle que dans ce moyen-âge, […]. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des deux Mondes, 1839, tome 19)

Synonymes modifier

Dérivés modifier

Proverbes et phrases toutes faites modifier

  • cela passe la raillerie (se dit d’une raillerie trop forte, de mauvais goût ; se dit aussi d’une chose qui est sérieuse, importante, d’une chose qui a des suites fâcheuses)

Apparentés étymologiques modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier