Voir aussi : raisine

Français modifier

Étymologie modifier

(1606)[1] Dérivé de raisin, avec le suffixe .

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
raisiné raisinés
\ʁɛ.zi.ne\

raisiné \ʁɛ.zi.ne\ masculin

 
Du raisiné. (sens 1)
  1. (Cuisine) Confiture faite avec du raisin doux, auquel on ajoute quelquefois des poires ou des coings.
    • — Mon vieux, disait Fleur-d’Épine, la vendange est bonne, mais nous ne ferons pas pour un sou de raisiné. — (Léon Bloy, Repaire d’Amour, dans Sueur de sang, 1893)
    • Il y a cinquante ans bien sonnés que feu ma bonne mère, m’ayant préparé de ses mains une tartine de raisiné, la mit dans un panier dont elle me passa l’anse au bras, et me mena, ainsi muni, à la pension tenue par M. Douloir. — (Anatole France, Le Crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; réédition Le Livre de Poche, 1967, pages 79-80.)
  2. (Argot) (Vieilli) Sang[1].
    • Quelquefois une énergie singulière, un pittoresque effrayant : il y a du raisiné sur le trimar (du sang sur le chemin). — (Victor Hugo, Le Dernier Jour d’un condamné, Charles Gosselin, 1829)
    • Ils pissaient le raisiné, mes trois croquemitaines, et on entendait plus leurs grandes gueules lancer des défis. — (Albert Simonin, Touchez pas au grisbi !, Gallimard, 1953)
    • Ils pissaient le raisiné, mes trois croquemitaines, et on entendait plus leurs grandes gueules lancer des défis. — (Albert Simonin, Touchez pas au grisbi !, Gallimard, 1953, page 23)

Traductions modifier

Forme de verbe modifier

Voir la conjugaison du verbe raisiner
Participe Présent
Passé (masculin singulier)
raisiné

raisiné \ʁɛ.zi.ne\

  1. Participe passé masculin singulier de raisiner.
    • Elle trouva le thé exquis, le cake fondant, beurré, raisiné, fruit-confisé à point. — (Hélène de Monaghan, Suite en noir, Librairie des Champs-Élysées, 1970, page 32)

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Voir aussi modifier

  • raisiné sur l’encyclopédie Wikipédia  

Références modifier