sottement
Français modifier
Étymologie modifier
Adverbe modifier
sottement \sɔt.mɑ̃\
- D’une sotte façon.
- En montant un vaste escalier à tapis, où je remarquai toutes les recherches du comfort anglais, le cœur me battit; j’en rougissais, je démentais mon origine, mes sentiments, ma fierté, j’étais sottement bourgeois. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
- La mère Pailler qui n’y voyait point trop pour détrier les morceaux trempés, gorgés de souillure, s’apprêtait à gourmander celui qui lui bouchait sottement la lumière lorsque, levant la tête, elle s’écria : - Ah, l’Alban ! — (Raymond Leclerc, Julien, 1993, page 101)
- J’étais effrayée, voire sottement hilare à l’idée de papoter sur la météo baskets aux pieds et seins à l’air avec, mettons, Jean-Michel Apoual du chalet d’à côté, sandales aux pieds mais surtout sexe à l’air (que les choses soient claires : c’est impossible de ne pas regarder). — (Johanna Luyssen, « Les Teutons à l’air », Libération, 21 août 2018)
Traductions modifier
Prononciation modifier
- La prononciation \sɔt.mɑ̃\ rime avec les mots qui finissent en \mɑ̃\.
- France (Lyon) : écouter « sottement [Prononciation ?] »
- France (Vosges) : écouter « sottement [Prononciation ?] »