Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) Du latin suspensus.

Adjectif modifier

Singulier et pluriel
Masculin
et féminin
suspens
\sys.pɑ̃\

suspens \sys.pɑ̃\ invariable

  1. (Religion) Qu’on a suspendu de ses fonctions, en parlant d’un ecclésiastique suspendu des fonctions de son état.
    • Un prêtre suspens, déclaré suspens.
    • Il est suspens de fait et de droit.
    • Un prêtre suspens a divinis est un homme à qui il est interdit d’exercer son ministère de prêtre, il a interdiction d’agir en tant que prêtre catholique, il a interdiction de prêcher et interdiction de célébrer les sacrements. — (Canon. 209)

Traductions modifier

Nom commun modifier

Singulier et pluriel
suspens
\sys.pɑ̃\

suspens \sys.pɑ̃\ masculin singulier et pluriel identiques

  1. (Francisation de l’anglicisme) Suspense.
    • Il y a beaucoup de suspens dans cette affaire.
    • Et j’éprouvais que la vie était ce merveilleux suspens dont je ne savais et ne saurais jamais rien dire, auquel cependant je m’abandonnais sans recours, comme si j’allais à ma perte dans quelque puéril et provisoire enthousiasme. — (Philippe Sollers, Une curieuse solitude, Seuil, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 103)
  2. (Audiovisuel, Littérature) Effet dramatique visant à tenir le lecteur ou le spectateur en haleine, notamment à la fin d’un chapitre, d’un épisode ou d’une séquence.
  3. Suspension.
    • Le silence suspect du paysage était rendu plus sensible par les arrêts brusques et les reprises hésitantes de la pluie, et l’impression de suspens insolite que communiquaient ses intervalles inégaux. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier




Homophones modifier

Références modifier