Voir aussi : Tempe

Français modifier

Étymologie modifier

Du latin tempora (pluriel de tempus), devenu tempula en latin populaire puis temple du 11ème au 18ème siècle.

Une explication possible est que ce serait au niveau des tempes que le temps se marque par l'apparition des premiers cheveux blancs.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
tempe tempes
\tɑ̃p\
 
Une statue d'homme avec une petite ombre sur la tempe.

tempe \tɑ̃p\ féminin

  1. (Anatomie) Partie latérale de la tête entre l’oreille et le front.
    • Mes tempes battent ; toute ma chair va à cette femme presque nue et charmante dans le matin et dans le transparent vêtement qui enferme la douce odeur d’elle… — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
    • Et Jourgeot, d’un œil hagard, dilaté, le rouge au front, le sang aux tempes, voyait tout cela, un étrange pincement au cœur. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Quand il se dresse face à quelque « vieille écorce », chêne, frêne, ou hêtre, […] Arsène André éprouve une virile volupté. Sa chair se durcit, son col se gonfle, le sang lui afflue aux tempes à coups précipités — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • Désormais, il calamistrait ses cheveux noirs, ramenés vers l'arrière. Il les ordonnait avec soin : deux ailes de choucas rayonnant sur les tempes à partir d'un sillon médian. — (Jean Vautrin, Un grand pas vers le Bon Dieu, Éditions Grasset, 1989, chap. 35)

Apparentés étymologiques modifier

Hyponymes modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

  • France : écouter « tempe [tɑ̃p] »

Voir aussi modifier

Références modifier