tombée de la brume

Français modifier

 

Étymologie modifier

 Composé de tombée et de brume.

En fin d’après-midi, la baisse de la température condense l’humidité ambiante qui peut former une brume ou un brouillard précédant la tombée du jour ; dans de nombreuses régions fraîches et humides, ce phénomène est assez fréquent et régulier pour devenir un horaire en soi.

Locution nominale modifier

Singulier Pluriel
tombée de la brume tombées de la brume
\tɔ̃.be də la bʁym\

tombée de la brume \tɔ̃.be də la bʁym\ féminin

  1. (Rare) L’arrivée de la brume du soir, le moment de fin de journée où la brume tombe généralement dans une région donnée.
    • (1857) Vers la tombée de la brume, un homme s’est présenté seul au pont de la Maddalena. Presque aussitôt après, six gendarmes sont venus à lui. L’homme a montré la barque comme s’il eût voulu dénoncer les Anglais. Le brigadier lui a donné une bourse. Puis ils sont descendus ensemble sous le pont. Des gens qui passaient, quand la nuit a été toute noire, ont entendu un cri. — (Paul Féval, Les Compagnons du silence, 1857, chap VI “Le Saltarello”)
    • (1906) Souvent, le soir, elle s’attarde longuement à lire, seule éveillée dans le petit logis qui, dès la tombée de la brume, est verrouillé comme une citadelle. — (Yvonne Pitrois, Ombres de femmes, 1906)
    • (1946) À mon retour dans ma prairie, à la tombée de la brume, avant de me retirer pour la nuit sous les herbes, je demanderai au magicien qu’il vous exauce ! — (Félix Leclerc, Dialogues d’hommes et de bêtes, 1946 en radio, 1949 en livre)
    • (2006) Le lendemain matin, Liam Brun retourna sur la plage revêtu de son armure de héros, et quand le monstre arriva, il l’attaqua. Il l’affronta du matin au soir, et à la tombée de la brume, lors d’un dernier assaut, il lui emporta l’autre joue. — (Sylvie Muller (dir.), Contes d’Irlande : L’Île enchantée, 2006, conte 64 « Liam Brun et Una de la Dîme »)

Traductions modifier