Français modifier

Étymologie modifier

De l’italien tornasole.
(Colorant) D’un des noms d’une héliotrope.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
tournesol tournesols
\tuʁ.nə.sɔl\

tournesol \tuʁ.nə.sɔl\ masculin

 
Une fleur de tournesol (1).
 
Tournesol (3).
  1. (Courant) (Botanique, Agriculture) Espèce d’hélianthe à très grandes fleurs, dont les graines oléagineuses sont utilisées dans l’alimentation et les fleurs comme ornement, de nom scientifique Helianthus annuus.
    • Le tournesol est surtout cultivé pour ses graines oléagineuses ; une variété, le soleil uniflore ou soleil de Russie, est particulièrement intéressante, surtout la variété à graines blanches. — (Le Chasseur français, n°606, février 1942, page 108)
    • Originaire du Mexique, le Tournesol a été introduit en Ukraine vers le milieu du XVIIe siècle à titre de plante ornementale.— (Boris Tkatchenko, La culture du Tournesol en U.R.S.S. publié dans Journal d’agriculture traditionnelle et de botanique appliquée, 1949, page 227)
    • Les cours de la graine de tournesol fluctuent en fonction de l'humeur des triturateurs et donc de la demande en huile. — (ÉPIS-CENTRE Infos, mai 2010)
    • Le tournesol est originaire d’Amérique du Nord et a été introduit en Europe vers 1510 par les explorateurs espagnols. — (Cirad/Gret/MAE, Mémento de l'Agronome, 1 692 pages, page 925, 2002, Paris, France, Cirad/Gret/Ministère des Affaires Étrangères)
  2. (Vieilli) (Botanique) Héliotrope commun, héliotrope d’Europe.
    • L’héliotrope des teinturiers a pris chez nous le nom de tournesol, que Pline le naturaliste lui avoit déjà attribué, ou celui de croton des teinturiers. — (François Sabin Duplessy, Des végétaux résineux, tant indigènes qu'exotiques ou Description complète des arbres, arbrisseaux, arbustes et plantes qui produisent des résines. Tome 4, 1802, page 145)
  3. (Chimie) Teinture de tournesol, pigment bleu obtenu à partir de divers lichens.
    • Les Hollandais, qui sont en possession de fournir le commerce de tournesol, le font avec le lichen roccella des Canaries ou de la mousse de Suède. — (Encyclopédie Méthodique, Chimie Et Métallurgie tome 6 volume 13, 1815)
    • On obtient le tournesol de la même manière qu’avec les mêmes Lichens que l’Orseille et le Persio ; seulement on emploie, outre les liquides ammoniacaux, du carbonate de potasse. La différence dans la préparation consiste seulement en ce que pour le tournesol, la fermentation et l’oxydation sont poussées plus loin, ce qui a pour effet de transformer la matière colorante rouge (Orcéine) en une matière bleue, l’azolitine. La masse fermentée est mélangée avec du plâtre et de la craie et livrée au commerce après avoir été moulée en petits cubes ou en petits cônes (Wagner et Gautier). — (Louis Félix Henneguy, Les lichens utiles, 1883, page 66)
    • La saccharine rougit facilement le tournesol : elle est peu soluble dans l’eau froide, plus soluble dans l’eau bouillante; une solution aqueuse d’un oxyde ou d’un carbonate alcalin la dissout aisément, avec formation du sel correspondant. — (La Saccharine, Le Moniteur de la Martinique : journal officiel de la colonie, 12 juin 1888, page 202)
    • La ryanodine est un alcaloïde ne réagissant pas au tournesol, soluble dans l’eau et les solvants organiques, de formule brute C25H39NO9 ou C26H37NO7 — (Roger Dajoz, Les insecticides, 1969)

Synonymes modifier

Dérivés modifier

Traductions modifier

Hyperonymes modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Voir aussi modifier

Références modifier