Voir aussi : terreur

Français modifier

Étymologie modifier

Nom donné à cette période de l’histoire en raison du nombre très important de guillotinades qui s'y produisirent.

Nom propre modifier

Terreur \tɛ.ʁœʁ\ féminin au singulier uniquement

  1. (Histoire de France) Épisode de la Convention qui se déroula de 1793 à 1794.
    • Les trois prisonniers ne tardèrent pas à s’apercevoir, malgré la Terreur, qu’une main puissante était étendue sur eux. — (Honoré de Balzac, Un épisode sous la Terreur, 1831)
    • La Terreur, qui cessa par sa chute, aurait également cessé par son triomphe.[…]. La Terreur ne pouvait durer; son œuvre, alors que la patrie n'était plus en danger et qu'il ne s'agissait plus du salut public, devenait une œuvre abominable. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
    • Pendant la Terreur, les hommes qui versèrent le plus de sang furent ceux qui avaient le plus vif désir de faire jouir leurs semblables de l'âge d'or qu'ils avaient rêvé, et qui avaient le plus de sympathies pour les misères humaines : optimistes, idéalistes et sensibles, ils se montraient d'autant plus inexorables qu'ils avaient une plus grande soif du bonheur universel. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, 1908, page 12)
  2. (Histoire de France) Autre période de violences, commises en 1795.
    • Après les Cent-Jours, qu’il traversera avec bonheur, Vidock tremblera un peu plus lors de la vague d’épuration administrative qui qui suivra la Terreur blanche. — (Bruno Roy-Henry, Vidock, éditions l’Archipel, 2001, page 152)

Prononciation modifier

Homophones modifier

Anagrammes modifier

Traductions modifier

Voir aussi modifier