Utilisateur:Auteur i ter/brouillon:allopathie

recherches, notes et brouillon

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signification originelle du terme

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Le terme « allopathie » appartient au domaine de la pseudo-science et est malheureusement sujet à tout type d'interprétation (tantôt médecine « classique », « occidentale », « traditionnelle », « des contraires », et que sait-on encore.

Nous ne nous intéresserons pas ici à ces sens, probablement plus actuels, mais bien au sens originel, qu'on pourrait qualifier de « vieilli ».

Pour poser le contexte, rappelons donc que pour Hahnemann (source, p. xx-xxi) :

« il n'y a que trois rapports possibles entre les symptômes des maladies. et les effets spécifiques des remèdes, savoir : l'opposition, la ressemblance l'hétérogénéité. Il s'ensuit qu'il n'y a que trois méthodes imaginables de traiter les maladies :
1) La méthode antipathique, ou celle qui emploie des médicamens produisant des effets spécifiques opposés (ἐναντίος πάθος) aux symptômes de la maladie naturelle;
2) La méthode homœopathique, ou celle qui se sert de remèdes excitant des effets spécifiques semblables (ὅμοιος πάθος) à ceux de la maladie en question;
3) La méthode allopathique, ou celle qui use de médicamens produisant des effets spécifiques étrangers aux symptômes de la maladie naturelle, c. à d. ni semblables ni opposés (ἄλλος πάθος).

au fil des organons

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Je m'intéresserais ici au sens donné par l'inventeur du terme, Samuel Hahnemann, dans son organon, remanié à six reprises de 1810 à 1842 (Hahnemann décède en 1843)

On constate que le sens d'allopathie ne varie pas. Il s'agit bien d'une méthode utilisant des produits produisant des symptômes sans rapports, autres, à ceux produits par la maladie, et non contraires (confusion avec l'énantiopathie).

versions de l'organon
édition de référence section(s) page(s) définition lien
1 xi xx-xxi « La méthode allopathique, ou celle qui use de médicamens produisant des effets spécifiques étrangers aux symptômes de la maladie naturelle, c. à d. ni semblables ni opposés (ἄλλος πάθος). » lire en ligne lien PDF
2 xi 13-14 « La méthode allopathique, ou celle qui use de médicamens produisant des effets spécifiques étrangers aux symptômes de la maladie naturelle, c'est-à-dire ni semblables ni opposés (ἄλλος πάθος). » lien
3 22-23-24 113-114-115 « (…) la méthode allopathique, celle dans laquelle on administre des remèdes produisant des symptômes qui n'ont aucun rapport direct avec l'étal du malade, n'étant ni semblables, ni opposés, mais absolument hétérogènes. » lien
4 XVII 123 « La manière autre que ces deux-là dont on peut encore employer les médicamens contre les maladies, est la méthode allopathique, celle dans laquelle on administre des remèdes produisant des symptômes qui n'ont aucun rapport avec ceux de la maladie, n'étant ni semblables ni opposés, mais tout à fait hétérogènes. » lien
5 22-23-24 123-124 « (…) la méthode allopathique, celle dans laquelle on administre des remèdes produisant des symptômes qui n'ont aucun rapport direct avec l'état du malade, n'étant ni semblables, ni opposés, mais absolument hétérogènes. » lien
6 (vigot frères 1952) 22-23 47-48-49 « (…) la méthode allopathique, d'après laquelle on prescrit des médicaments dont les symptômes n'ont aucun rapport direct, pathogénésique, avec l'état morbide, n'étant donc ni semblables, ni opposés aux symptômes de la maladie, mais absolument hétérogènes. »

étymologie

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Concernant l'étymologie, on se réfèrera utilement à la partie relative à son origine ainsi qu'à la page de discussion pour le terme parent d'homéopathie.

Globalement on peut retenir que les sources fiables nous indique qu'allopathie est un néologisme inventé par Hahnemann et formé à partir du grec allos : autre et pathos : ce qu'on ressent, pour désigner une méthode thérapeutique utilisant des médicaments produisant chez un sujet sain des symptômes (-pathie) sans rapport, autres (allo-) à ceux du mal à traiter.

Une autre étymologie que l'on trouve parfois est « souffrance » pour pathos.

Une autre est aussi parfois trouvée, probablement par confusion avec la terminologie médicale (myopathie, pneumopathie) qui utilise le suffixe -pathie de pathê, maladie pour désigner des maladies, et non des thérapeutiques, bien qu'elle soit postérieure et sans rapport avec le sujet (voir à nouveau la page de discussion pour le terme parent d'homéopathie).

Index des recherches sur l'étymologie dans les ressources proposées par le wiktionnaire

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Cette section vise à regrouper sous forme de tableau les recherches effectuées concernant l'étymologie du terme sur les sources données sur la page Wiktionnaire:Ressources#Étymologie_des_noms_communs.

sources pour l'étymologie des noms communs
état Source Étymologie proposée ou remarque
☑️   Auguste Scheler, Dictionnaire d’étymologie française, 1862 (peu fiable) non référencé (lien)
☑️   Gustav Körting, Etymologisches Wörterbuch der französischen Sprache, F. Schöningh, Paderborn, 1908 non référencé (lien)
  Walther von Wartburg (dir.), Französisches etymologisches Wörterbuch, eine Darstellung des gallormanischen Sprachschatzes (FEW), Bâle, R. G. Zbinden, 1922-2002 2. Nfr. allopathie « médecine qui traite par les contraires »; allopathique adj. « qui appartient à l'allopathie »; allopathe médecin qui traite par l'allopathie »; allopathiser « traiter d'après la méthode allopathique » (alle seit Moz 1842).

Die von dem deutschen arzt S. Hahnemann entwickelte therapie wurde von ihm homöopathie gennant (aus gr. oμοιος + -pathie); sie wurde durch Biger 1827 in Frankreich bekannt gemacht (daher 1). Aus dem gegensatz zu dieser neuen therapie wurde für die bisherige behandlung ein den gegensatz prägnant ausdrückender terminus nötig, der durch ersatz von *homéo-* durch das dem gr. ἄλλος « andere » entnommene allo- geschaffen wurde (2).

(lien)
  Ernst Gamillscheg, Etymologisches Wörterbuch der französischen Sprache (EWfS), 2e éd., 2 tomes, Heidelberg, Carl Winter, 1969 [1928] non consulté
  Oscar Bloch, Dictionnaire étymologique de la langue française (DELF), 4e éd. revue et augmentée par Walther von Wartburg, Paris, Presses Universitaires de France, 1964 [3e 1950 ; 1re 1932], 682 p non consulté
  Jean Dubois, Henri Mitterand et Albert Dauzat, Dictionnaire étymologique et historique du français, 2e éd., Paris, Larousse, 1964 [1938], Non référencé, mais présent à l'entrée « allo- » :

allo-, gr. allos, autre. (…) || allopathie 1800 ; mot créé par le médecin Hahnemann d'après *homéopathie* (gr. pathos, souffrance). (…)

☑️   Jacqueline Picoche, Dictionnaire étymologique du français, Paris, Le Robert, 1971, 843 p. non référencé
☑️   Emmanuèle Baumgartner et Philippe Ménard, Dictionnaire étymologique et historique de la langue française, Paris, Livre de Poche, 1996, 848 p. non référencé
  Alain Rey (dir.), Dictionnaire historique de la langue française (DHLF), 2e éd., 3 tomes, Paris, Le Robert, 1998 [1992], 4170 p. ALLOPATHIE n. f. (v. 1800, traduit de Hahnemann) est emprunté à l'allemand Allopathie, mot forgé par Hahnemann, créateur de l'homéopathie, à partir de allo- et -pathie pour désigner, par opposition à homéopathie, un traitement classique. ◆ Il a pour dérivés ALLOPATHE n. m., qui se dit du médecin (1834), ALLOPATHIQUE adj. (1833).
  TLFi, version informatisée de Paul Imbs et Bernard Quemada (dir.), Trésor de la langue française, Dictionnaire de la langue du xixe et du xxe siècle (1789-1960), Paris, Éditions du CNRS/Gallimard, 1971-1994. • MÉD. Médecine qui emploie des médicaments produisant des effets contraires à ceux que produit la maladie. Anton. homéopathie.
(…)

• Étymol. ET HIST. − Ca 1800 méd., trad. de Hahnemann d'apr. Lar. Lang. fr.; 1838 (Ac. Compl. 1842 : Allopathie [...] Système dans lequel on traite les maladies en cherchant à exciter des maladies d'une autre nature que celles qu'on rencontre). All. mod. Allopathie, mot forgé à partir du gr. ἀλλος « autre » et πάθος « souffrance » par le médecin all. S. Hahnemann (1755-1843) pour désigner la méthode thérapeutique opposée à l'homéopathie dont il fut le créateur (Brockhaus Enzyklopädie, s.v. Allopathie et Hahnemann). − Allopathique, 1838 (Ac. Compl. 1842).

sources pour l'étymologie des noms communs, ouvrages spécialisés
état Source Étymologie proposée ou remarque
  Pierre Guiraud, Dictionnaire des étymologies obscures, Payot, 1982, 522 p. (peu fiable) non consulté
  Georges A. Bertrand, Dictionnaire étymologique des mots français venant de l’arabe, du turc et du persan, 2e éd., Paris, L’Harmattan, 2013, 184 p. non pertinent
  Louis Guinet, Les Emprunts gallo-romans au germanique, Paris, Klincksieck, 1982, 212 p. non pertinent ?
  Kurt Baldinger, Krankwalt Möhren et Thomas Städtler, Dictionnaire étymologique de l’ancien français non pertinent

Autres sources étymologiques diverses

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Autres sources étymologiques diverses
Source entrée Étymologie proposée ou remarque
  Anatole Bailly – Abrégé du dictionnaire grec-français, Hachette, 1901. (page 35, disponible sur wikisource) ἄλλος, η, ο : autre (lien)

todo

Index des recherches sur le sens dans les ressources proposées par le wiktionnaire

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Cette section vise à regrouper sous forme de tableau les recherches effectuées concernant l'étymologie du terme sur les sources données sur la page Wiktionnaire:Ressources#Français.

Dictionnaires généraux
état Source définition proposée ou remarque
  Le Trésor de la Langue Française informatisé • MÉD. Médecine qui emploie des médicaments produisant des effets contraires à ceux que produit la maladie. Anton. homéopathie.
(…)

• Étymol. ET HIST. − Ca 1800 méd., trad. de Hahnemann d'apr. Lar. Lang. fr.; 1838 (Ac. Compl. 1842 : Allopathie [...] Système dans lequel on traite les maladies en cherchant à exciter des maladies d'une autre nature que celles qu'on rencontre). All. mod. Allopathie, mot forgé à partir du gr. ἀλλος « autre » et πάθος « souffrance » par le médecin all. S. Hahnemann (1755-1843) pour désigner la méthode thérapeutique opposée à l'homéopathie dont il fut le créateur (Brockhaus Enzyklopädie, s.v. Allopathie et Hahnemann). − Allopathique, 1838 (Ac. Compl. 1842).

  Dictionnaires de l’Académie française, première édition, 1694 Anachronique pour un terme inventé à la fin du 18ème.
  Dictionnaires de l’Académie française, deuxième édition, 1718 Anachronique pour un terme inventé à la fin du 18ème.
  Dictionnaires de l’Académie française, troisième édition, 1740 Anachronique pour un terme inventé à la fin du 18ème.
  Dictionnaires de l’Académie française, quatrième édition, 1762 Anachronique pour un terme inventé à la fin du 18ème.
☑️   Dictionnaires de l’Académie française, cinquième édition, 1798 non référencé (lien)
☑️   Dictionnaires de l’Académie française, sixième édition, 1832-1835 non référencé (lien)
☑️   Dictionnaires de l’Académie française, septième édition, 1878 non référencé (lien)
  Dictionnaires de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 ALLOPATHIE. n. f. Médecine usuelle, traditionnelle. (lien)
  Dictionnaires de l’Académie française, neuvième édition, 1986- ALLOPATHIE n. f. XIXe siècle. Emprunté de l'allemand Allopathie, formé à l'aide du grec allos, « autre », et pathos, « souffrance ».Médecine appliquant les thérapeutiques classiques, par opposition à Homéopathie.

(lien)

  Ménage, 1750 Anachronique pour un terme inventé à la fin du 18ème.
☑️   Charles Nodier, Victor Verger, Dictionnaire universel de la langue française, Librairie Classique-Élémentaire, Paris, 1826 non référencé (lien)
☑️   Napoléon Landais, Dictionnaire général et grammatical des dictionnaires français non référencé (lien)
☑️   Babault, 1836 non référencé (lien)
☑️   Noël, 1839 non référencé (lien)
  Bescherelle, 1856 Allopathie. s. fr. (et. gr. ἀλλος, autre; πάθος, souffrance). Méd. Système qui a pour but de guérir les maladies en excitant des maladies d'une autre nature, suivant cet aphorisme latin : Contraria contrariis curantur. C'est un mot nouvellement créé par opposition à l'Homœopathie. V. ce mot.

Allopathiser. v. a (et. gr. ἀλλος, autre; πάθος, je souffre). Méd. Mettre en pratique les préceptes de l'allopathie; trater un malade en cherchant à exciter en lui des maladies autres que celle dont il est affecté.

(lien)

  Littré, 1872-1877 Allopathie (al-lo-pa-tie), s. f. Nom de la médecine traditionnelle, dans le langage des homéopathes. – ÉTYM. ἀλλος, autre (voy. autre), et πάθος, maladie, affection (voy. pathos); ainsi nommée par opposition à homéopathie (voy. ce mot), à cause que, dans la médecine traditionnelle, on n'a ni pour but, ni pour effet de produire chez le malade des symptômes semblables à ceux de la maladie. (lien)
  Nicot, 1606 Anachronique pour un terme inventé à la fin du 18ème.
  Paul Guérin, Dictionnaire des dictionnaires : lettres, sciences, arts, encyclopédie universelle, Librairie des imprimeries réunies, Motteroz, 1884-1892 Allopathie. s. f. (gr. allos, autre; pathos, maladie). Mot créé par Hahnemann, fondateur de la doctrine homœopathique, pour signifier la méthode de traitement dans laquelle, selon lui, on prescrit au malade des médicaments qui produisent des médicaments qui produisent sur l'homme sain des effets morbides différents de ceux qu'ils déterminent dans l'état de maladie, contrairement à la méthode homœopathique dans laquelle on prétend donner des médicaments qui ont pour résultat de produire dans lrorganisme sain ou malade des effets semblables à ceux qu'y développe la maladie elle-même, mais de plus grande intensité. (V. Homœopathie.) (lien)
  Adolphe Hatzfeld, Arsène Darmesteter, Antoine Thomas, Dictionnaire général de la langue française du commencement du XVIIe siècle à nos jours : précédé d’un traité de la formation de la langue, 1890-1893 Allopathie (âl-lò-pà-ti) s. f. (étym. composé avec le grec ἀλλος, autre, et πάθος, affection, §279 • Néolog.) • La médecine qui traite par les contraires (par opposition à l'homœopathie, qui traite par les semblables). (lien)
  dictionnaire.reverso.net allopathie, nf (médecine) : méthode de traitement médical où l'on traite par le contraire, contrairement à l'homéopathie.

allopathie, s nf : médecine classique. [antonyme] homéopathie.

(lien)

☑️   Base de données lexicographiques panfrancophone (BDLP), non référencé (lien)


Dictionnaires spécialisés
état Source définition proposée ou remarque
  Le Grand Dictionnaire terminologique Auteur : Office québécois de la langue française, 1998

Définition : Méthode thérapeutique qui repose sur la médecine classique et qui a recours à des médicaments produisant des effets contraires à ceux de la maladie à combattre.

Note : Elle s'oppose à l'homéopathie.

(lien)

  Le Dictionnaire de la Zone (Tout l’argot des banlieues) non pertinent ?
  Dictionnaire d’argot français non pertinent ?
  Petit dictionnaire de droit (Dalloz), édition de 1909 non pertinent ?
  Dictionnaire médical de l'Académie nationale de Médecine allopathie n.f.

Méthode de traitement dans laquelle on administre contre une maladie des substances susceptibles d’agir sur les causes de la maladie, ou au moins de réduire l’intensité des manifestations morbides. Ce terme a été forgé par les partisans de l’homéopathie et n’est utilisé que par eux. La médecine traditionnelle serait donc une allopathie. Elle est fondée sur l’expérimentation scientifique qui atteste que l’effet des médicaments croît en même temps que les doses administrées, dans certaines limites. Dans la langue française le suffixe -pathie s’applique généralement à une maladie et non à une thérapeutique.

(lien)

  Dictionnaire de l'Académie nationale de Pharmacie Allopathie

Étymologie : grec ἄλλος állos autre et πάθή páthế souffrance, douleur, maladie

n. f. Concept thérapeutique s’opposant à l’homéopathie (« Similia similibus curentur », les semblables guérissent les semblables) car basé sur le principe de Galien « Contraria contrariis curantur », les contraires se soignent par les contraires. Il s’agit d’une méthode de traitement des maladies dans laquelle on administre des substances susceptibles d’agir sur les causes de la maladie ou de réduire l’intensité des manifestations morbides.

Les médicaments relevant de l’allopathie, contrairement à ceux relevant de l’homéopathie, ont fait la preuve de leur efficacité par des essais cliniques dans les indications considérées.

(lien)

  Dictionnaire des sciences animales Méthode thérapeutique classique utilisant des médicaments qui produisent des effets contraires à celui de la maladie. (lien)
☑️   Adolphe Chéruel, Dictionnaire historique des institutions, mœurs et coutumes de la France, 1899 Non référencé (lien)

Autres sources diverses relatives au sens

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Autres sources diverses relatives au sens
Source entrée
Dictionnaire populaire de médecine usuelle d'hygiène publique et privée par le Docteur Paul Labarthe,... ; avec la collaboration de plusieurs professeurs agrégés de la Faculté de médecine, de médecins , de chirurgiens, 18?? « ALLOPATHIE. -Nom dont Hahnemann et les homœopathes de sa suite ont jugé à propos d'affubler toutes les doctrines médicales autres que la leur. Comme l'homéopathie traite par les semblables, c'est à-dire par des médicaments qu'on suppose devoir provoquer une maladie analogue à celle qu'on veut guérir, l'allopathie serait la doctrine de ceux qui traitent par les contraires. La médecine scientifique aussi bien que l'ensemble des doctrines médicales ne répondent nullement à une définition aussi incomplète et en réalité aussi saugrenue. Il faut en laisser la responsabilité aux homéopathes et leur abandonner l'usage exclusif d'une expression qui n'a de sens précis que pour eux seuls. (V. Homéopathie.) A. REGNARD. »
Thompson, Craig & Troester, Maura. (2002). Consumer Value Systems in the Age of Postmodern Fragmentation: The Case of the Natural Health Microculture. Journal of Consumer Research. 28. 550-71. 10.1086/338213. This diversity reflects that natural health is a market-driven construction whose cultural meanings have been forged through a widely promoted contrast to allopathic medicine. The nineteenth-century German physician Samuel Hahnemann coined the term “allopathic medicine” to differentiate his considerably less intrusive, homeopathic approach from the practices of heroic medicine in vogue at that time. This somewhat archaic distinction has become a key element in the semiotics of natural health’s overall market positioning. Allopathic medicine is a potent catchphrase that connotes a superficial, symptom-focused, depersonalized, Westernized (and by implication ethnocentric) approach to treating illness, an approach whose invasive technological and pharmaceutical interventions do not penetrate the deep, holistic sources of wellness and illness (e.g., Chopra 1990; Murray and Pizzorno 1998; Null 2000) (…) In direct contrast to the war metaphors they ascribe to allopathic medicine, our participants interpret their natural health practices as healing through the cultivation of natural balance and serenity:
https://edzardernst.com/2017/10/weledas-statements-on-homeopathy-in-need-of-nacl-c200-i-think/ « The term ‘allopathy’ is a derogatory term created by Hahnemann to defame the heroic medicine of his time. The notion of ‘anti-drugs’ is popular in homeopathy, but evidently, it is pure nonsense. »
Encyclopédie moderne (de Courtin) : dictionnaire abrégé des sciences, des lettres, des arts, de l'industrie, de l'agriculture et du commerce, repris dans Grand dictionnaire universel du XIXe siècle ALLOPATHIE. (Médecine.) Les médecins qui suivent la doctrine de Hahnemann établissent qu'il y a trois manières d'agir dans le traitement des maladies : la première consiste à attaquer l'affection morbide par des moyens contraires à sa nature; la deuxième à lui opposer des agents qui sans lui être absolument contraires sont propres cependant à en troubler les symptômes et la marche ; la troisième, enfin, consiste dans l'emploi de moyens qui sont de nature à produire chez l'homme sain des symptômes semblables à ceux de la maladie qu'il s'agit de combattre, ou au moins le plus rapprochés de ceux de cette affection. Cette dernière méthode constitue la médecine homœopathique, la seule et la vraie médecine, suivant l'opinion des adeptes : les deux autres ont reçu des sectateurs de cette école les noms à l'Énantiopathie, ou médecine des contraires, et d'Allopathie, ou médecine dérivative ou révulsive. Comme on le voit, l'allopathie n'est qu'une des personnes de la trinité formée par les doctrines médicales, et c'est la personne la moins opposée à l'essence, au dogme homœopathique. Nous devrions en conséquence, pour restreindre les discussion aux limites posées par les homœopathistes eux-mêmes, nous borner à l'étude de la médecine dérivative; mais l'usage n'a point consacré le terme d'énantiopathie, celui d'allopathie au contraire personnifie la médecine prise dans son ensemble, et contre laquelle Hahnemann a levé l'étendard de la révolte; en conséquence nous devons faire comme tout le monde, en étudiant simultanément la médecine des contraires (énantiopathie) et la médecine perturbatrice (allopathie) dans leur antagonisme avec l'homœopathie. (…)
Sandoz, T. (2005). Histoires parallèles de la médecine. Seuil. La médecine orthodoxe ne s’est jamais remise du mauvais tour que lui a joué l’homéopathie en la qualifiant d’« allopathique ». Voilà deux siècles qu’elle essaie de faire comprendre que la traiter ainsi est fondamentalement injuste. Force est pourtant de constater que l’invention de l’allopathie, pour « médecine des contraires », relève du génie. Il est en effet plutôt rare qu’une faction hérétique parvienne à imposer son vocabulaire au système dominant. En 1816, soit bien avant l’invention du terme Schulmedizin (médecine d’école), proposé par l’homéopathe Franz Fischer pour se moquer de l’orthodoxie, « allopathie » s’offre comme le premier mot qui permette de caractériser l’ensemble des thérapeutiques disponibles. L’idée d’allopathie, bien que sévèrement décriée par ceux qui saisissent sa portée dénigrante, se trouve vite utilisée par tous ceux qui prennent part, dès le début du XIXe siècle, aux disputes médicales [40]. Pour comprendre la force du vocable « allopathique », il faut remonter à l’origine de la plus durable médication non orthodoxe européenne, l’homéopathie, seule à traverser les siècles avec panache [64] (…)

[40] JÜTTE , Robert, Geschichte der Alternativen Medizin. Von der Volkmedizin zu den unkonventionellen Therapien von heute, Munich, C. H. Beck, 1996. [60] ROTHSCHUH , Karl E., Konzepte der Medizin in Vergangenheit und Gegenwart, Stuttgart, Hippokrates Verlag, 1978

LAUREL MC EWAN Une analyse anthropologique de la relation entre médecine conventionnelle et médecine complémentaire dans la France contemporaine As such, due to the philosophical and biased connotations of the term, “allopathic medicine” will not be used in the context of this thesis. Furthermore, some scholars have indicated that Chinese Medicine also draws from an allopathic approach, which further serves as an argument against the use of the term (Wiseman, 2004).
Wiseman N. Designations of Medicines. Evid Based Complement Alternat Med. 2004 Dec;1(3):327-329. doi: 10.1093/ecam/neh053. PMID: 15841267; PMCID: PMC538524. cité par https://theses.fr/2019EHES0002 ci-dessus. ‘Allopathic medicine’ is favored by some because the medicine in question, unlike other medicines in the West (notably homeopathy), treats disease by opposites [sic]. Unfortunately for this choice, one of the main alternative medicines on the scene at the present time is Chinese medicine, which is uncontestably allopathic in nature. There is little argument to warrant the continuing use of this term.

datation

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On peut trouver sur Gallica le terme allopathie dans un dictionnaire de 1830[1].

Tableau synthétique et proposition pour l'étymologie

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tableau synthétique

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Éléments d'étymologie sourcés
id composant contenu sources libres sources complémentaires non-libres commentaire
a date vers 1800
  • TLFi
  • DHLF
b date 1830 Dictionnaire des termes de médecine, chirurgie, art vétérinaire, pharmacie, histoire naturelle, botanique, physique, chimie, etc., J.-B. Baillière, Paris, 1830, page p. 592 première apparition trouvée dans Gallica, mais on trouve des variants du mot comme « allopathique » dès 1824 dans la première édition de l'organon
c origine Le terme allopathie provient de l'allemand allopathie
  • Jean Dubois, Henri Mitterand et Albert Dauzat, Dictionnaire étymologique et historique du français
  • DHLF
d origine Le terme allopathie est un néologisme
  • TLFI
  • Jean Dubois, Henri Mitterand et Albert Dauzat, Dictionnaire étymologique et historique du français
  • DHLF
Comme l'homéopathie, il s'agit d'un néologisme inventé par Hahnemann
e étymologie Le terme allopathie a été créé par S. Hahnemann
  • TLFI
  • Jean Dubois, Henri Mitterand et Albert Dauzat, Dictionnaire étymologique et historique du français
  • DHLF
f étymologie Le terme homöopathie est un composé des termes de grec ancien ἄλλος, allos et πάθος, páthos Organon édition 1 TLFI
g étymologie Le terme allos correspond à « autre » Auguste Scheler, Dictionnaire d’étymologie française, 1862
h étymologie Le terme páthos correspond à « ce qu'on éprouve » Auguste Scheler, Dictionnaire d’étymologie française, 1862
i étymologie L'étymologie allos = « autre » est pertinente pour allopathie
  • TLFI
  • Jean Dubois, Henri Mitterand et Albert Dauzat, Dictionnaire étymologique et historique du français
j sens L'étymologie pathos = « ce qu'on éprouve » est pertinente pour allopathie TLFI dans l'article « homéopathie » du TLFI, -pathie correspond à « ce que l'on éprouve », mais à souffrance pour « allopathie »
k sens Pour Hahnemann, il n'existe que trois méthodes possibles pour traiter les maladies Organons d'Hahnemann (toutes versions)
l sens l'allopathie est pour l'inventeur de ce concept, Hahnemann, la méthode qui utilise des médicaments qui produisent chez un sujet sain des symptômes ni similaires ni contraires à ceux de la maladie à traiter. Organons d'Hahnemann (toutes versions) TLFI


Proposition

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(Vers 1800)[2][3] De l'allemand allopathie, néologisme inventé par Samuel Hahnemann[2][3][4], à partir du grec ancien ἄλλος, allos (« autre »)[5][2][6] et πάθος, páthos (« ce qu'on éprouve »)[5][2] pour désigner, parmi les trois méthodes imaginables selon lui pour traiter les maladies, celle qui utiliserait des médicaments produisant chez l'être humain sain des symptômes ni semblables, ni opposés à ceux de la maladie à traiter[7].

confusion énantiopathie et allopathie

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ALLOPATHIE s. f. (al-lo-pa-tî – du grec allos, autre; pathos, souffrance). Nom donné par les partisans de l‘homœopathie, et par opposition à leur propre système, à la méthode de traitement dans laquelle on emploie des médicaments dont l‘action est destinée à produire chez l‘homme sain des symptômes différents de ceux que présente la maladie qu‘il s‘agit de combattre.
– Encycl. « Les médecins qui suivent la doctrine de Hahnemann, dit M. le docteur Racle, établissent qu‘il y a trois manières d‘agir dans le traitement des maladies la première consiste à attaquer l‘affection morbide par des moyens contraires à sa nature; la seconde à lui opposer des agents qui, sans lui être absolument contraires, sont propres cependant à en troubler les symptômes et la marche; la troisième, enfin, consiste dans l‘emploi de moyens qui sont de nature à faire naître chez l‘homme sain des symptômes semblables à ceux de la maladie qu‘il s‘agit de combattre, ou au moins les plus rapprochés de cette affection. » Les partisans,de cette dernière méthode lui ont donné le nom de médecine homœopathique ou médecine des semblables, et ils ont donné aux deux autres les noms d‘énantiopathie ou médecine des contraires, et d‘allopathie (médecine des différents) ou médecine dérivative et révulsive. L‘usage n‘a point consacré le terme d‘énantiopathie, et celui d‘allopathie s‘applique aux deux dernières méthodes, c‘est-à-dire à la médecine prise dans son ensemble, telle qu‘elle est enseignée dans les Facultés. L‘allopathie croit être d‘accord avec la raison et l‘expérience en opposant à l‘inflammation des antiphlogistiques, a l‘hémorragie des astringents, à l‘anémie des toniques, etc. Le système des allopathes a été formulé dans cette phrase sacramentelle, qui lui sert pour ainsi dire de devise Contraria contrariis curantur. V. ces mots.
– Antonyme. Homœopathie.[8].


source 2

source 3

Définitions

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L'actuelle définition est erronée, agglomérat de plusieurs choses.

Il faut différencier plusieurs définitions :

  1. une première définition historique, relativement précise mais obsolète : pratique qui consisterait à employer pour traiter un malade des produits provoquant chez un homme sain des symptômes (-pathie) sans rapports, autres (allo-) à ceux de la maladie.
  2. une seconde définition historique complémentaire, plus vague, indique que l'homéopathie serait selon Hahnemann « l'ancienne médecine », la médecine héroïque du 18ème siècle, qu'il juge « criminelle », « irresponsable », et peu scientifique (il n'a pas tord !). Les cures de jeûne et de saignées de Broussais sont données en exemple du comble de l'allopathie.
  3. une autre définition, plus actuelle, mais plus vague, et surtout trompeuse, issue et utilisée dans le champ des pratiques non conventionnelles, consiste à l'utiliser pour désigner la médecine conventionnelle, tantôt « occidentale », « chimique », « officielle », voire « basée sur la théorique des contraires » et autres inepties.

Il conviendrait de préciser ces différentes définitions (au moins le première et la dernière), ce que je vais essayer de faire.

brouillons de Définitions

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Les éléments ci-dessous sont des brouillons qui nécessitent encore un gros travail.

brouillons A

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  1. (Usage critiqué)[9][10] (Médecine non conventionnelle) Dans le contexte des pratiques de soin non conventionnelles, en particulier l'homéopathie[11], désigne la médecine conventionnelle.
  2. (Médecine non conventionnelle) Méthode qui consisterait à traiter une personne malade par des remèdes qui donneraient à une personne saine des symptômes opposés à ceux de la maladie[2].
  3. (Vieilli) (Médecine non conventionnelle) Méthode qui consisterait à traiter une personne malade par des remèdes qui donneraient à une personne saine des symptômes ni similaires, ni opposés à ceux de la maladie[12][2].

brouillons B

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  1. (Médecine non conventionnelle) Dans le contexte des médecines alternatives, désigne alternativement ou simultanément, et de manière contradictoire :
    1. (Usage critiqué)[13][14] la médecine conventionnelle basée sur les preuves
    2. une méthode qui consisterait à traiter une personne malade par des remèdes qui donneraient à une personne saine des symptômes :
      1. opposés à ceux de la maladie (par confusion avec l'énantiopathie)[2]
      2. (Vieilli) ni similaires, ni opposés à ceux de la maladie[15][2].

brouillons C

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  1. (Médecine non conventionnelle) (Usage critiqué)[16][17] (Péjoratif)[16] Dans le contexte des médecines alternatives, est utilisé pour désigner sans la nommer la médecine conventionnelle, fondée sur les preuves, en lui attribuant parfois des caractères simplistes comme ceux d'être une « médecine des contraires ».
    • L’allopathie [sic] utilise souvent des substances toxiques telles que les antibiotiques pour détruire l'agent pathogène. — (Malek Ben Amar, « Allopathie ou homéopathie : Un débat sans fin ? », La Rotonde, 27 mars 2022.)
    • Je ne fais pas des guérisseurs des êtres scientifiques, mais je démontre, en m’appuyant sur des études, des scientifiques, la médecine chinoise et quantique, qu’ils sont l’itinéraire bis de la médecine. Nous sommes le trait d’union entre l’homéopathie et la médecine traditionnelle [sic] (l’allopathie [sic]). — (Stéphane Fouilleul, « À Bourg-Achard, la magnétiseuse Martine Dick publie son septième ouvrage  », L'Éveil de Pont-Audemer, 3 janvier 2021.)
    • L’allopathie [sic] oblige un organe à fonctionner quand le remède homéopathique lui permet de mieux fonctionner. Le médecin veut remplacer la nature au lieu de rester son ministre. Il écrase le système immunitaire par un bombardement vaccinal au lieu de lui laisser apprendre et se développer. — (Dr Gilles Tisserand, « Placebo versus nocebo, ou mort programmée de l’homéopathie », Boulevard Voltaire, 25 mai 2019.)
  2. (Médecine non conventionnelle) Par confusion avec l'énantiopathie[18], méthode thérapeutique qui consisterait à traiter une personne malade par des remèdes qui donneraient à une personne saine des symptômes opposés à ceux de la maladie.[2]
    • À l'inverse, l'allopathie représente la thérapie standard, celle qui emploie des médicaments produisant des effets contraires à ceux que produit la maladie. Elle cible le symptôme, l'agent infectieux, et utilise de plus en plus fréquemment les molécules de synthèse mises au point par l'industrie pharmaceutique. — (« Petit lexique de la médecine naturelle », Le Journal de Saône et Loire, 27 janvier 2011.)
    • l'allopathie serait la doctrine de ceux qui traitent par les contraires. La médecine scientifique aussi bien que l'ensemble des doctrines médicales ne répondent nullement à une définition aussi incomplète et en réalité aussi saugrenue. Il faut en laisser la responsabilité aux homéopathes et leur abandonner l'usage exclusif d'une expression qui n'a de sens précis que pour eux seuls. — (Dr Albert Regnard, Entrée « Allopathie », Dictionnaire populaire de médecine usuelle d'hygiène publique et privée par le Docteur Paul Labarthe,…, p.96)
  3. (Médecine non conventionnelle) (Vieilli) méthode thérapeutique qui consisterait à traiter une personne malade par des remèdes qui donneraient à une personne saine des symptômes ni similaires (homéopathie), ni opposés (énantiopathie) à ceux de la maladie.[2]
    • L’allopathie soutire les sucs vitaux et épuise les forces du malade, le vidant par le haut et par le bas, le forçant à transpirer ou à saliver, mais surtout, comme le veux la routine régnante, par l’usage aveugle et sans ménagement de saignées profuses, gaspillage de sang irremplaçable ! Tout cela sous le prétexte que le médecin doit imiter et favoriser la nature malade dans les efforts qu’elle fait pour se rétablir. — (Samuel Hahnemann, Doctrine homœopathique ou Organon de l’Art de guérir (VI éd.). Vigot Frères, Les trois méthodes thérapeutiques, p.48)

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  1. En Inde, on va utiliser ce terme pour des raisons différentes (colonisation, nationalisme), à voir
    • allopathie est plus rapide, plus spectaculaire et comme ce sont les malades qui décident, cela explique leur préférence pour lʼallopathie qui pourtant est plus chère. — (Bernard Hours, Monique Sélim, Une entreprise de développement au Bangladesh : le centre de Savar, 1989)
  1. Dictionnaire des termes de médecine, chirurgie, art vétérinaire, pharmacie, histoire naturelle, botanique, physique, chimie, etc., J.-B. Baillière, Paris, 1830, page p. 592
  2. a b c d e f g h i et j « Auteur i ter/brouillon:allopathie », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
  3. a et b Alain ReyDictionnaire historique de la langue française, Dictionnaires Le Robert, Paris, 1992 (6e édition, 2022)
  4. Jean Dubois, Henri Mitterand, Albert Dauzat, Dictionnaire étymologique et historique du français, Larousse, Paris, 1964 (1re édition 1938), ISBN 978-2035853035
  5. a et b Anatole BaillyAbrégé du dictionnaire grec-français, Hachette, 1901 → consulter cet ouvrage
  6. Jean Dubois, Henri Mitterand, Albert Dauzat, Dictionnaire étymologique et historique du français, Larousse, Paris, 1964 (1re édition 1938), ISBN 978-2035853035
  7. Organon de l'art de guérir, partie 11, Arnold libraire-editeur, 1824, page xx-xxi
  8. Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle : français, historique, géographique, mythologique, bibliographique…, tome 1A, Administration du grand Dictionnaire universel, Paris, 1866-1877, page 222
  9. John Snow, « On the use of the term "allopathy." », dans The Lancet, 1846
  10. « « Médecine allopathique » : la formule de l'Ordre fait bondir les anti « Fakemed » », dans egora.fr, 2019
  11. « allopathie », dans Dictionnaire de l'Académie Nationale de Médecine, 2017
  12. Organon de l'art de guérir, partie 11, Arnold libraire-editeur, 1824, page xx-xxi
  13. John Snow, « On the use of the term "allopathy." », dans The Lancet, 1846
  14. « « Médecine allopathique » : la formule de l'Ordre fait bondir les anti « Fakemed » », dans egora.fr, 2019
  15. Organon de l'art de guérir, partie 11, Arnold libraire-editeur, 1824, page xx-xxi
  16. a et b John Snow, « On the use of the term "allopathy." », dans The Lancet, 1846
  17. « « Médecine allopathique » : la formule de l'Ordre fait bondir les anti « Fakemed » », dans egora.fr, 2019
  18. Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, tome 1, Paris, 1867-1890, page 222