Bonjour, Merci à la personne qui m'a fait un message. Ancien traducteur, le contributeur FEUTSON - nom vernaculaire d'une faucille dans mon village natal - est maintenant sceptique au sujet de la nécessité de se présenter. Car pour deux contributions que de temps peut-être bien perdu!

Or, le lexicographe que je suis possède un imposant chantier, celui de MON PLAISANT DICTIONNAIRE, qui est en quelque sorte un dictionnaire des succulences et des truculences, avec des ramifications (renvois, liens internes) un peu partout où cela me plaît: en histoire, mythologie, littérature, argot, etc etc. Au total plus de 7100 (sept mille cent) pages. Je m'y suis appliqué durant dix ans, dès la fin de mai 1998, d'après les ouvrages accumulés dans ma bibliothèque, et mes recherches chez les bouquinistes d'un peu partout (eh oui, à Sofia comme à Rio, à New York comme à Addis Abeba ou à Lisbonne, à Vejle (Danemark), à Rennes, à Montpellier, à Belfort, à Barcelone, Paris, bien sûr, etc. dont à la Bibliothèque nationale de France). Ainsi, Google n'y a eu quasiment aucune part. Détail: c'est dans une bouquinerie de Nice que j'ai découvert le dictionnaire de Philibert Joseph Leroux, éd. de 1789, et que tout est parti d'une ligne qui m'y a interloqué. Mon chantier a été interrompu en 2007, pour cause d'ouvrages prioritaires. Aujourd'hui, prêt à m'y remettre sérieusement, j'ai rencontré Wiktionnaire. Le temps que j'y ai passé en deux occurrences me laisse sur ma faim. J'ai tant de recherches en cours, si vous saviez... Auxquelles il me plaît de consacrer, en priorité, mon précieux temps. Et ensuite? Pourquoi ne pas proposer mon PLAISANT DICTIONNAIRE intégralement à... je sais qui, pour le moment. Ou, plus vraisemblablement, et tout d'abord, à m'en servir comme d'une banque de données, ce qu'il est déjà.

Cela dit, j'aurai 82 ans dans quelques jours. Mais jusques à quand garderai-je la forme indispensable au lexicographe de fond? Notez enfin que peu me chaut de savoir mon dico publié après ma mort: cela m'éviterait encore tracas et perte de temps. Et il y a des précédents célèbres, n'est-ce pas, monsieur Furetière? Enfin - et les vrais lexicographes de me contrediront pas - peu m'importe d'oeuvrer en solitaire, comme un Bénédictin d'autrefois. C'est dire que je ne suis pas de l'avis d'Apollinaire quand il écrit: “Je me deux d'ëtre tout seul"... Tiens, cet emploi du verbe se douloir ne me semble pas encore dans le wiktionnaire...

Bien à vous, avec admiration. Le wiktionnaire est une précieuse contribution à la langue française..