Étymologie

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(1162) De l’ancien français acorcier, raccourcir, abréger.

accourcir \a.kuʁ.siʁ\ transitif 2e groupe (voir la conjugaison) (pronominal : s’accourcir)

  1. (Désuet) ou (Acadie) Rendre plus court.
    • Une des plus difficiles entreprises du fondateur fut d’accourcir les robes & de faire raser les barbes de son peuple. — (Voltaire, Œuvres complètes, Tome Vingt-Quatrieme, De L’Imprimerie De La Société Littéraire-Typographique, 1784, page 405)
    • Ce n’est pas le tout de chaudronner : il faut vendre ! affirme monsieur Valat sûr de son fait, de son geste, de sa doloire dont, fermant un œil, il vérifie le tranchant avant d’en accourcir le cercle d’un tonneau. — (Georges Coulonges, Les sabots de Paris, Presses de la Cité, 2003 ; édition utilisée : collection Pocket, 2005, page 35)
  2. (Désuet) ou (Acadie) (Spécialement) Prendre une route de traverse qui rende plus court le chemin habituel.
    • C’est avec le secours de cette Méthode, que le capitaine Marchand, assuré, autant qu’il est possible de l’être, de la véritable position du Vaisseau , pouvoit, par des routes directes , accourcir ses Traversées. — (Étienne Marchand, Voyage autour du monde, pendant les années 1790, 1791 et 1792, Imprimerie de la République, 1797)
  3. (Pronominal) (Désuet) Devenir plus court.
    • L’ombre des vieux platanes qui bordaient la route s’accourcissait de plus en plus. — (Pierre Louÿs, Les aventures du roi Pausole, 1901)


Synonymes

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Antonymes

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Dérivés

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Apparentés étymologiques

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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