Étymologie

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De l’ancien français acenser, dérivé de censer, avec le préfixe a-.

acenser \a.sɑ̃.se\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Histoire) (Vieilli) (Désuet) Donner à ferme ; donner à cens.
    • Le roi en effet autorise les consuls a acenser les fossés, à les faire cultiver pour compenser un peu les dépenses qu’ils avaient engagées en achetant divers biens pour les construire. — (Gilbert Foucaud, Figeac, ville fortifiée)
    • Ils demanderont qu'il soit permis aux seigneurs d'acenser leurs domaines avec deniers d'entrée, de consentir au rachat et diminution des champarts, cens et devoirs, en se retenant une modique censive. — (Cahier de doléances d'Havernas)
    • Ne pouvant les accenser, il les donne à ferme (ad collogium); mais qu'il s' agisse d'une forme de contrat ou d'une autre, la redevance principale est de la même nature. — (Robert Latouche, La vie en Bas-Quercy du quatorzième au dix-huitième siècle, 1923)
    • En 1523, elle reçut l'autorisation d'accenser ses biens communs et, en 1526, de construire hors les murs. — (Germain Hausmann, Boudry)
  2. (Histoire) (Vieilli) (Désuet) Prendre à ferme ; prendre à cens.
  3. (Droit d’Ancien Régime) Joindre un bien, un objet d'administration rurale à un autre.
  4. (Par extension) Réunir deux villages sous la même division territoriale.
  5. Pourvoir de.
  6. Imposer (à quelqu’un) des tributs.

s’acenser \s‿a.sɑ̃.se\ pronominal

  1. S’enrôler pour tel service moyennant salaire.

Synonymes

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Dérivés

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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