Français modifier

Étymologie modifier

Dérivé de achalander, avec le suffixe -age.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
achalandage achalandages
\a.ʃa.lɑ̃.daʒ\

achalandage \a.ʃa.lɑ̃.daʒ\ masculin

  1. (Commerce) Action d’achalander.
    • Quels qu’en fussent l’emplacement, la dimension, l’achalandage, leur structure était tout aussi primitive et telle que, de siècle en siècle, l’avaient connue les chemineaux et les caravaniers de l’Asie centrale. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
    • Aux marchandises et ustensiles s’est ajoutée une valeur attachée à l’achalandage et à la localisation de l’activité du commerçant. — (Jean Hilaire, Le droit les affaires et l'histoire, 1995)
  2. (Par extension) Potentiel à attirer les clients.
    • Il vend son fonds avec l’achalandage.
    • Pour amasser une fortune, il faut choisir un état ; en un mot, acheter par quelque privilége de position ou d’achalandage, par un privilége légal ou fort habilement créé, le droit de prendre chaque jour, dans la bourse d’autrui, une somme assez mince qui, chaque année, produit un petit capital ; lequel par vingt années donne à peine quatre ou cinq mille francs de rente quand un homme se conduit honnêtement. — (Honoré de Balzac, Louis Lambert, 1832)
  3. (Droit) Partie de la clientèle liée à un magasin plus du fait de l'emplacement de ce dernier que du fait des commerçants ou des marchandises vendues.
  4. (Par extension) Chaland.
  5. (Canada) Affluence, fait d’être achalandé, de recevoir des clients, d’être passant ; degré d’affluence.
    • Les vélos sont interdits dans le métro de Montréal lors d’événements pouvant générer un achalandage important.

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier