Étymologie

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(XVIIIe siècle) Soudure de à compte.

Nom commun

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acompte \a.kɔ̃t\ masculin singulier

  1. Somme d’argent versée dès la signature d’un contrat, et enlevant toute possibilité de dédit.
    • Un acompte implique un engagement ferme.
    • L’acompte est un premier versement à valoir sur l’achat.
    • Je ne peux annuler cette réservation, j’ai versé un acompte.
    • Au moment du paiement du prix, l’acompte a vocation à représenter une partie du prix, payée de façon anticipée, qui vient en déduction du montant total du contrat.  (Rémy Libchaber, Recherches sur la monnaie en droit privé, 1992)
  2. (Sens figuré) Prémices d’une action encore à venir.
    • La marche et ce premier effort l’avaient creusé, il pouvait bien prendre un petit acompte sur son repas de midi.  (Bernard Clavel, Les Fruits de l’hiver, chapitre 71, Robert Laffont, 1968)
    • Il a surgi dans la cour en nous annonçant qu’il montait à Bruxelles casser la tronche de Lucas. Colombe s’est cabrée et Mehdi a décoché une droite à Paul, le meilleur ami de Lucas, comme s’il s’agissait d’un acompte.  (Éric-Emmanuel Schmitt, Le Poison d’amour, éditions Albin Michel, Paris, 2014, page 122)

Variantes orthographiques

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Synonymes

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Attention : bien que parfois confondus, les mots arrhes et acompte ne sont pas synonymes, et doivent être soigneusement distingués d’un point de vue juridique !

Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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