Français modifier

Étymologie modifier

(XVe siècle) Dérivé du latin ecclésiastique adorator. → voir adorer et -eur

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
adorateur adorateurs
\a.dɔ.ʁa.tœʁ\

adorateur \a.dɔ.ʁa.tœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : adoratrice)

  1. (Religion) Celui qui adore une divinité.
    • L’autel préféré du roi était, sur le terrain du parc, un petit temple dédié à Démêtêr et Perséphone. Les deux déesses n’ayant plus d’adorateurs sur la terre, écoutaient avec bienveillance celui-ci, qui se souvenait d’elles. — (Pierre Louÿs; Les aventures du roi Pausole, 1901)
    • […]; et pourtant je vous étonnerais bien en vous disant qu'il existe encore dans les Vosges des adorateurs du soleil. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1895-1923)
    • Vous avez, docteur, de bien curieuses fréquentations, dit-il d'un ton un peu méprisant, un représentant de ces mauvais moines adorateurs du démon ! Que les Chinois sérieux estiment un peu plus qu'un soldat, mais un peu moins qu'une prostituée ! — (Albert Gervais, Æsculape dans la Chine en révolte, Gallimard, 1953, p.30)
  2. (Par hyperbole) Celui qui a une estime extraordinaire, et qui admire en tout cette personne.
    • Elle le rendit heureux d’ailleurs. Il ne voyait qu’elle au monde, ne pensait qu’à elle, la regardait sans cesse avec des yeux d’adorateur prosterné. — (Guy de Maupassant, Le Petit dans Contes du jour et de la nuit, éditeur C. Marpon et E. Flammarion, 1885)

Traductions modifier

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin adorateur
\a.dɔ.ʁa.tœʁ\

adorateurs
\a.dɔ.ʁa.tœʁ\
Féminin adoratrice
\a.dɔ.ʁa.tʁis\
adoratrices
\a.dɔ.ʁa.tʁis\

adorateur \a.dɔ.ʁa.tœʁ\ masculin

  1. Qui adore, qui porte une adoration.
    • La pratique la plus neuve et la plus pertinente pour notre propos fut la création de groupes d’enfants adorateurs. — (La circulation des dévotions dans cahiers du Centre d’histoire Espaces et cultures. n° 12, Presses Universitaires Blaise Pascal, 2000)
    • …le danger des artistes, des génies, — car ce sont bien là les juifs errants, — réside dans la femme : les femmes adoratrices sont leur perte. — (Friedrich Nietzsche, Le Cas Wagner, traduction Daniel Halévy et Robert Dreyfus, éditeur La Société nouvelle, année 8, tome 1, 1892)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier