Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser). Apparenté au français ajout.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
ajouture ajoutures
\a.ʒu.tyʁ\

ajouture \a.ʒu.tyʁ\ féminin

  1. Partie ajoutée à quelque chose.
    • Afin de l’empêcher de tourner, on donne à son pied une ajouture nommée talon. — (Agriculture theorique et pratique, tant des jardins potagers et fruitiers, que de la campagne en general, d’apres les principes de Laquintinie, Rozier, Miller, Duhamel &c., Tome I, troisième partie, page 60. Fr. Dupart, imprimeur-libraire, an 4e ou 1796. Note : la source semble ne pas être la source originelle, le texte se retrouvant dans des ouvrages antérieurs d’une dizaine d’années.)
    • L’appartement élevé et spacieux avait dans sa hauteur comme une espèce d’ajouture ou plutôt de galerie ; c’était dans ce coin obscur qu’on avait caché quelques dames levantines, qui paraissaient écouter le chant avec un vif plaisir et attendaient, non sans impatience, la seconde partie du spectacle. — (Bayle Saint-John, Deux années chez une famille levantine. Bibliothèque universelle de Genève, tome 15e, page 524. Joël Cherbuliez, libraire, 1850.)
    • Cette vieille fileuse vit et respire. On partage son attention pour réparer son fil qui vient de se rompre, et on se prend à attendre qu’elle ait fini son ajouture pour regarder tourner son rouet momentanément immobile. — (La vieille fileuse ». Les Veillées chrétiennes illustrées, no 105, 2 juillet 1865, page 204. Le texte est un commentaire d’une reproduction du tableau La Vieille Fileuse.)
    • Le travail que nous venons de faire, en terme de bourrelerie, s’appelle une ajouture. — (Les Travaux de l’amateur, tome VII, no 74, janvier 1929, pages 37-38. Note : la même page comporte le même terme, cependant non inclus dans une phrase, relatif au domaine de la couture.)
    • Quelques années avant la guerre, le père de Me Marguet, en même temps qu’il avait fait aménager trois mansardes pour la commodité de loger les bonnes, l’avait enjolivée d’un fronton Renaissance pour encadrer celle des trois nouvelles fenêtres qui donnait sur la façade. L’ajouture était d’autant plus regrettable qu’en entrant dans la cour, on avait assez de reculée pour embrasser l’ensemble d’un coup d’œil. — (Marcel Aymé, Le Moulin de la Sourdine, chapitre III. Éditions Gallimard, collection « Blanche », 1936. Œuvres romanesques complètes de Marcel Aymé, tome II, page 361, éditions Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade)
    • C’est pour exprimer plus clairement le dogme et sa foi si légitime que l’Occident-a fait cette ajouture à la charte de ses croyances. — (C. L., « L’Orient chrétien : raccourci d’histoire », page 200. Œuvre d’Orient no 447, février 1939.)

Traductions modifier

Anagrammes modifier

Modifier la liste d’anagrammes