alberge
Étymologie
modifier- (1546) Du catalan alberge (« variété de pêche précoce »), issus d’un terme en arabe andalou dérivé de l’arabe البرقوق, albarqoùq résultant de l’arabisation du latin persicum, avec lexicalisation de l’article arabe al.
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
alberge | alberges |
\al.bɛʁʒ\ |
alberge \al.bɛʁʒ\ féminin
- (Botanique) Fruit de l’albergier, qui tient de la pêche et de l’abricot dont la pulpe est très adhérente au noyau.
L’alberge, délicieux mélange de pêche et d’abricot, disparu des vergers de France depuis si longtemps !
— (Anne Faucou et Héloïse Hilaire, Le Curé des fleurs, Éditions Cheminements, Le Coudray-Macouard, 2000, p. 22)Platero portait le goûter et les chapeaux des fillettes dans l’une des bastes, et dans l’autre, en contrepoids, Blanche, tendre, pâle et rose, comme une fleur d’alberge.
— (Juan Ramón Jiménez, Platero et moi, traduction de Claude Couffon, Seghers, 1956, page 112)ALBERGE (Persicum duracinum). Petite pêche , précoce , allongée, de chair ferme , de saveur douce , et que l’on confit. Il y en a trois variétés : la jaune, la rouge et la violette; la jaune est d’une médiocre grosseur, un peu plate et d’un excellent goût. La rouge est encore plus plate , sa chair est blanche, sa saveur est inférieure à la jaune. La violette, d’un rouge violet en dedans , est plus petite et plus rare que les deux autres. Mêmes propriétés que les autres pêches, mais de moins facile digestion. On ne doit les manger que confites.
— (A. F. Aulagnier, Dictionnaire des aliments et des boissons en usage dans les divers climats et chez les différents peuples ..., Masson, 1885)
En Touraine , on donne le nom d’alberge à une espèce d’abricot fort estimé.Sevré de sa Provence, Alphonse Daudet se donnait l’illusion d’y passer encore quelques minutes chaque semaine en m’emmenant chez Creste et Roudil, qui tenaient rue Turbigo une boutique de comestibles à l’enseigne : Aux Produits du Midi. On trouvait là de la bonne huile, de la vraie, — qui n’a rien de commun avec l’horrible fabrication vendue sous ce nom dans la plupart des épiceries, — et, suivant la saison, des primeurs, des pois chiches, des petits artichauts tendres, ou des melons, ou des pêches, alberges, même du menu gibier.
— (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux, Grasset, 1914, réédition Le Livre de Poche, page 59)
Variantes orthographiques
modifierTraductions
modifierForme de verbe
modifierVoir la conjugaison du verbe alberger | ||
---|---|---|
Indicatif | Présent | j’alberge |
il/elle/on alberge | ||
Subjonctif | Présent | que j’alberge |
qu’il/elle/on alberge | ||
Impératif | Présent | (2e personne du singulier) alberge |
alberge \al.bɛʁʒ\
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de alberger.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de alberger.
- Première personne du singulier du subjonctif présent de alberger.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de alberger.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif présent de alberger.
Prononciation
modifier- La prononciation \al.bɛʁʒ\ rime avec les mots qui finissent en \ɛʁʒ\.
- (Région à préciser) : écouter « alberge [al.bɛʁʒ] »
- France (Muntzenheim) : écouter « alberge [Prononciation ?] »
- Équateur : écouter « alberge [Prononciation ?] »
- Suisse (Genève) : écouter « alberge [Prononciation ?] »
- France : écouter « alberge [Prononciation ?] »
Anagrammes
modifier→ Modifier la liste d’anagrammes
Voir aussi
modifier- alberge sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
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Nom commun
modifieralberge *\Prononciation ?\ féminin
- Variante de herberge.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Références
modifier- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage