Français modifier

Étymologie modifier

Emprunté du latin ampliatio (« demande d’un complément d’enquête reportant un jugement »).

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
ampliation ampliations
\ɑ̃.pli.ja.sjɔ̃\

ampliation \ɑ̃.pli.ja.sjɔ̃\ féminin

  1. (Administration, Finance) Double ou copie d’un acte.
    • Le notaire de lui-même ne peut délivrer des ampliations; il faut qu'il y soit autorisé par ordonnance du juge du tribunal de son arrondissement, et que le débiteur ait été appelé pour être présent à la délivrance. (Art. 844 et s. Cod. proc.) — (J. Dubois, Manuel pratique du notariat, ou Formulaire raisonné des actes notariés, Bruxelles : chez F. Parent, 1857, page 238)
    • L'une des ampliations est destinée au service chargé de l'exécution de la punition. La seconde est transmise à l'autorité supérieure en vue du contrôle à exercer, […]. — (Penant : Revue de droit des pays d'Afrique, La Documentation africaine, 1917, vol. 27, page 106)
    • La cigarette jaillie des dessous de la moustache et les cuisses baignées de pénombre, celui-ci semait des signatures, pour ampliations conformes, au bas d’arrêtés ministériels. — (Georges Courteline, Messieurs les ronds-de-cuir, 1893)
  2. (Droit) Explication complémentaire.
    • Lettres d’ampliation, lettres de chancellerie, pour expliquer les moyens qu’on avait omis dans une requête civile.
    • L’acte d’ampliation ou ampliatif est celui qui ajoute à ce qui est dit dans un acte précédent. — (Victor Alexis Désiré Dalloz, Armand Dalloz, Répertoire méthodique et alphabétique de législation de doctrine et de jurisprudence: Volume 3, 1846)
  3. Augmentation de capacité d’une cavité dilatable quelconque.
    • En étudiant la capacité thoracique dans le cours de la pneumonie, et par comparaison, dans les autres maladies aiguës, la mensuration me démontra d'abord l'existence d'une ampliation thoracique très-évidente, quoique non appréciable à la vue, et se manifestant dès le début des maladies fébriles en général. Cette ampliation, commune à des affections très-diverses, ne pouvait être due qu'à la congestion pulmonaire. — (Dr Woillez, Recherches cliniques sur la congestion pulmonaire, dans les Archives générales de médecine, Paris : chez P. Asselin, 1866, vol. 2, p. 162)

Apparentés étymologiques modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Voir aussi modifier

Références modifier