Voir aussi : Appel, appèl

Français modifier

Étymologie modifier

Déverbal de appeler → voir rappel.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
appel appels
\a.pɛl\

appel \a.pɛl\ masculin

  1. Action d’appeler par la voix, par un geste ou par tout autre signal.
    • Mais un appel connu des Bretons frappa son oreille le chant du hibou, qui fut le cri de ralliement des Chouans et qu'on n'entend jamais à Paris. — (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, tome 2, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, p. 112)
    • — Reviens, reviens, criaient les camarades ; reviens vite ! Lebrac, aux trois quarts enlisé, céda à leurs appels et voulut tourner bride. — (Louis Pergaud, « Un sauvetage », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Bientôt tes appels ne seront plus que rauquements de plus en plus sourds, beuglements de désespoir si fatigués qu’ils ne dépasseront plus ta gorge, étranglée de terreur […] — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • En contrebas du hameau, une voix féminine a retenti : “Plume !” Obéissant à l’appel de sa propriétaire, la chienne est repartie fissa. Mais nous avions un nom. — (Martin Duru, « Carnet de la drôle de guerre », dans la newsletter du 25/03/220 de Philosophie Magazine.)
  2. (En particulier) (Foresterie) Lors d’une progression en virée, annonce à haute voix des arbres marqués afin qu’ils soient enregistrés par le pointeur et que les autres membres des virées soient informés du marquage effectué.
    • On a donc inventé des compteurs plus ou moins perfectionnés, tel le compteur français DUBOZ — qui améliore sensiblement l'exactitude des appels, et reste croyons-nous le seul capable, par ses 3 ou 4 touches, d'enregistrer plusieurs essences, ou des catégories différentes. — (J. Pardé, Une amélioration du griffage en forêt, Revue forestière française, 1960 → lire en ligne)
  3. (Par extension) (Téléphonie) Entrée en communication par l’intermédiaire du téléphone.
    • Le téléphone d’où est passé l’appel est immédiatement localisé. La communication a été émise depuis une cabine téléphonique située au lieu-dit La Commodité, sur la RN 7 à Solterre dans le Loiret. — (Élise Galand et Romain Icard, Suzy contre mon gros loup, Privé, 2005, page 67)
  4. Action d’appeler au moyen d’un signal des hommes à s’assembler.
    • Battre, sonner l’appel.
    • Les paysans répondirent à l’appel du tocsin.
  5. Action de réclamer, d’invoquer.
    • Je fais un appel à votre générosité.
    • L’appel du pouvoir corrompt tout.
  6. (Sport) Élan que l’on prend en appuyant sur le sol le pied qui va assurer la projection du corps.
  7. (Escrime) : Battement du pied fait sur place pour commencer l’attaque.
    • Sa rapière, vivant serpent, sifflait dans sa main. Son pied battait des appels, il les provoquait, les menaçait de la voix, du regard, de tout son être tendu comme un ressort. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
  8. Action d’appeler à haute voix des personnes qui doivent se trouver dans une classe, un groupe, etc., afin de s’assurer qu’elles sont présentes.
    • Nous sortîmes sur la grande cour de la prison et là, dans un coin à gauche, devant la porte entrouverte, on fit quelque chose comme un appel nominal. — (Ivan Tourgueniev, L’Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française d’Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
    • Lidoire.– Silence à l’appel ! — Manque personne, mon lieutenant. — (Georges Courteline, Lidoire, 1891)
  9. (Droit) Demander à ce qu’une affaire soit rejugée en seconde instance.
    • L’exécution de la sentence est suspendue car il a fait appel.
  10. Action d’appeler à haute voix chaque membre d’une assemblée parlementaire pour qu’il exprime son opinion ou donne son vote.
  11. (Vieilli) Provocation en duel, un cartel. On dit plus ordinairement défi.
    • Les appels sont défendus comme les duels.
  12. (Militaire) Action d’appeler des conscrits sous les drapeaux.
    • Il n’y a pas eu de réfractaires, tous les jeunes gens ont répondu à l’appel qui leur a été fait.
  13. (Programmation) Utilisation d'une variable connue ou exécution d’une fonction connue.

Dérivés modifier

Traductions modifier

Traductions à trier modifier

Prononciation modifier



Homophones modifier

Anagrammes modifier

Modifier la liste d’anagrammes

Voir aussi modifier

  • appel sur l’encyclopédie Wikipédia  

Références modifier

Néerlandais modifier

Étymologie modifier

À rapprocher de l’allemand Apfel de même sens.

Nom commun 1 modifier

Nombre Singulier Pluriel
Nom appel appels
appelen
Diminutif appeltje appeltjes

appel \ˈɑ.pəɫ\ masculin

  1. Pomme (fruit).

Dérivés modifier

Proverbes et phrases toutes faites modifier

Taux de reconnaissance modifier

En 2013, ce mot était reconnu par[1] :
  • 100,0 % des Flamands,
  • 99,3 % des Néerlandais.

Nom commun 2 modifier

Nombre Singulier Pluriel
Nom appel appels
Diminutif

appél \ɑ.ˈpɛɫ\ neutre

  1. Recours (droit).

Anciennes orthographes modifier

Prononciation modifier

Références modifier

  1. Marc Brysbaert, Emmanuel Keuleers, Paweł Mandera et Michael Stevens, Woordenkennis van Nederlanders en Vlamingen anno 2013: Resultaten van het Groot Nationaal Onderzoek Taal, Université de Gand, 15 décembre 2013, 1266 p. → [lire en ligne]