Français modifier

Étymologie modifier

Dérivé d’un participe passé archaïque (apent < latin *appenditus) de appendre qui donne, à la fin du dixième siècle apendiz avec le sens de « chambre latérale, construite sur le prolongement d’une autre chambre » (Les Gloses de Gerschom de Metz, éd. Brandin, p. 38).

Nom commun modifier

Invariable
appentis
\a.pɑ̃.ti\

appentis \a.pɑ̃.ti\ masculin

  1. (Charpenterie) Demi-comble, toit en manière d’auvent à un seul égout, appuyé contre une muraille et soutenu en avant par des piliers ou des poteaux.
    • L’assaillant trouvait un premier obstacle formé d’une barrière de bois couverte d’un appentis. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
    • Le réduit est en appentis : on ne peut se tenir debout qu’à l’entrée. — ( Roger Martin du Gard, Vieille France, Gallimard, 1933 ; éd. Le Livre de Poche, p. 121.)
    • Une petite pluie froide faisait furtivement briller la couverture d’un appentis et tinter sur le zinc, à de rares intervalles, de pesantes gouttes d’eau qui s’échappaient d’une chanlatte percée. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
    • Pendant ce temps là, dans toute la région des Fens, la police frappait aux portes des maisons, fouillait les greniers et les appentis. — (Philip Pullman, Les Royaumes du nord, 1998)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Voir aussi modifier

Références modifier