Français modifier

Étymologie modifier

Dérivé de arquebuse, avec le suffixe -ade.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
arquebusade arquebusades
\aʁ.kə.by.zad\

arquebusade \aʁ.kə.by.zad\ féminin

  1. Coup d’arquebuse.
    • Ce fut Henri qui l’attaqua à son tour ; on força un poste retranché qui coûta sept cents hommes ; presque tous les bons officiers y furent blessés ; M. de Turenne fut atteint d’une arquebusade à l’épaule, Mornay reçut un grès sur la tête et faillit être assommé. — (Alexandre Dumas; Les Quarante-Cinq, chapitre LV)
    • L’incendie qui n’était d’abord qu’un innocent follet égaré dans les brouillards de la rivière fut bientôt un diable à quatre tirant le canon et force arquebusades au fil de l’eau. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
    • (Sens figuré) […] ces témoignages-là m’aident à supporter les critiques, les ennuis de la vie littéraire. Quand je reçois dans le dos l’arquebusade d’un ennemi embusqué dans un journal, je regarde cette cassette, […]. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
    • Les comédiens, craignant l’arquebusade, firent un mouvement de retraite et se réfugièrent derrière le chariot, où les femmes piaillaient comme des geais plumés vifs. — (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
    • Il [Cervantès] se bat à Lépante contre les Turcs et il est blessé à la main gauche par une arquebusade. — (Michel Tournier, Il y a quatre siècles, Don Quichotte enfourchait Rossinante, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 35)
  2. (Désuet)(Pharmacie) Liquide composé d'acide sulfurique, d'alcool, d'eau sucré et de jus d'oseille, destiné autrefois à soigner les plaies faites par les armes à feu. (Arquebusade de Théden)

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier