arrocher
Étymologie
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Verbe
modifierarrocher \a.ʁɔ.ʃe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- (Champagne) Lapider.
Aussi des bilotiers amenaient des troupeaux entiers des environs et un marché aux oies était ouvert en permanence à deux pas des arrocheurs. Dans la Marne, on arroche encore, par-ci par-là, une oie aux jours de fête, mais sans entrain.
— (Tir à l’oie et arrochage des coqs (Champagne), dans la Revue de folklore français et de folklore colonial, Larose, 1936, vol.7-8, page 38)Les joueurs, placés à bonne distance, doivent « arrocher » la tête du coq en lançant un « quinet » à toutes volées. Le gagnant est ensuite fêté au cours d'un repas.
— (Michel Besnier, Aube, C. Bonneton, 1994, page 196)En Champagne notamment, « on arrochait les coqs à date fixe, le jour et le lendemain de la Toussaint ». Arrocher est un vieux mot champenois qui signifie jeter des pierres, ruer des bâtons vers un but.
— (Bernard Coussée, Le coq: folklore et mythologie d'un oiseau, à compte d'auteur, 1992, page 52)
Dérivés
modifierTraductions
modifierPrononciation
modifier- Somain (France) : écouter « arrocher [Prononciation ?] »
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Verbe
modifierarrocher \Prononciation ?\ 1er groupe (voir la conjugaison)
- Lancer (une pierre).
Références
modifier- Charles Ménière, Glossaire angevin étymologique comparé avec différents dialectes, Lachèse et Dolbeau, Angers, 1881, page 191 à 562, p. 224 → [version en ligne]
Étymologie
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Verbe
modifierarrocher \Prononciation ?\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (orthographe non normalisée du gallo)
Notes
modifierRéférences
modifier- « arrocher » dans Adolphe Orain, Glossaire patois du département d'Ille-et-Vilaine suivi de chansons populaires avec musique, Maisonneuve Frères et Ch. Leclerc, 1886, 279 pages, page 4 [texte intégral]