Français modifier

Étymologie modifier

(1775) Du russe астрахан, astrakhan ou antonomase de Astrakhan, ville de Russie fondée par les anciens Bulgares qui habitaient les régions le long de la Volga et qui travaillaient les peaux et les fourrures.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
astrakan astrakans
\as.tʁa.kɑ̃\
 
Un manteau en astrakan.

astrakan \as.tʁa.kɑ̃\ masculin

  1. (Zootechnie) Fourrure d’agneau caracul à laine frisée, mort-né, ou abattu très jeune.
    • Un bonnet d’astrakan.
    • À sa mère : – « Viens plutôt nous voir l’hiver. – Pourquoi l’hiver ? – À cause de ton astrakan. Ça nous posera. » — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 256)
  2. (Textile) Tissu qui imite le toucher de cette fourrure.
    • Les fils de mohair seuls ou mélangés […] servent à la production d’étoffes très jolies […] ; mais c’est surtout dans les tissus zibelinés et satinés, dans la peluche, le velours d’Utrecht, l’astrakan, l’alpaga, les articles moirés, que se révèlent les qualités de brillant et de soyeux de cette fibre textile. — (D. de Prat, Nouveau Manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)

Variantes modifier

Dérivés modifier

Hyponymes modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

Modifier la liste d’anagrammes

Voir aussi modifier

Références modifier

Afrikaans modifier

Étymologie modifier

Du néerlandais astrakan.

Nom commun modifier

astrakan \Prononciation ?\

  1. Astrakan.

Voir aussi modifier

Néerlandais modifier

Étymologie modifier

Du russe астрахан, astrakhan.

Nom commun modifier

astrakan \Prononciation ?\

  1. Astrakan.

Taux de reconnaissance modifier

En 2013, ce mot était reconnu par[1] :
  • 36,9 % des Flamands,
  • 22,8 % des Néerlandais.

Prononciation modifier

Références modifier

  1. Marc Brysbaert, Emmanuel Keuleers, Paweł Mandera et Michael Stevens, Woordenkennis van Nederlanders en Vlamingen anno 2013: Resultaten van het Groot Nationaal Onderzoek Taal, Université de Gand, 15 décembre 2013, 1266 p. → [lire en ligne]