Étymologie

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Du latin astringere « serrer ».

astreindre \as.tʁɛ̃dʁ\ transitif ou pronominal 3e groupe (voir la conjugaison) (pronominal : s’astreindre)

  1. Contraindre à quelque chose.
    • Il nous semble être retourné au collège, de nouveau nous marchons en rang, nous faisons des devoirs et surtout des pensums, et l’on nous astreint au silence... — (Jean Heimveh, Question d’Alsace, 1889)
    • Jamais aucun oncle n’astreignit aussi implacablement ses petits-neveux à écouter le tic-tac de sa grosse montre. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 36 de l’édition de 1921)
    • Les mêmes juifs d’Arles avaient été astreints à travailler à la construction du pont de la Crau. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
  2. (Pronominal) Se forcer à.
    • — Si les ouvriers agricoles de l’Hérault avaient la sagesse de s’astreindre à la parcimonie des gens de l’Ariège ou de la Lozère, je ne doute pas qu’ils se trouveraient très heureux. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
    • Il faut s’astreindre régulièrement à arracher les baobabs dès qu’on les distingue d’avec les rosiers auxquels ils ressemblent beaucoup quand ils sont très jeunes. — (Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince, Reynal and Hitchcock, 1943)

Synonymes

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Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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