Étymologie

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Composé de a- et de tendre.

attendrir \ɑ.tɑ̃.dʁiʁ\ transitif 2e groupe (voir la conjugaison) (pronominal : s’attendrir)

  1. Rendre tendre et facile à manger.
    • Il faut battre ce gigot pour l’attendrir.
    • Les choux s’attendrissent à la gelée.
  2. (Sens figuré) Émouvoir de compassion, de tendresse.
    • Ses regards et ses manières s'attendrirent par degrés.  (Abbé Prévost, Histoire du chevalier de Grieux et de Manon Lescaut, 1731, rééditions Grenier-Flammarion, 1967, page 126)
    • Plus d’une fois, je suis resté attendri, songeant à de délicieux moments : soit que je revisse cette délicieuse fille assise près de ma table, occupée à coudre, paisible, silencieuse, recueillie et faiblement éclairée par le jour qui, descendant de ma lucarne, dessinait de légers reflets argentés sur sa belle chevelure noire; soit que j’entendisse son rire jeune, ou sa voix au timbre riche chanter les gracieuses cantilènes qu’elle composait sans efforts.  (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
  3. (Pronominal) Devenir tendre.
    • Je ne pourrais point m’attendrir et je ne le veux pas, car je n'ai point l'âge ni le goût des récits larmoyants.  (Francis Carco, Maman Petitdoigt, La Revue de Paris, 1920)
    • Son père s’est attendri en voyant son repentir.
    • Un cœur facile à s’attendrir.
    • S’attendrir sur le sort de quelqu’un.

Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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