Français modifier

Étymologie modifier

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Locution adverbiale modifier

au dépourvu \o de.puʁ.vy\

  1. Sans être pourvu des choses nécessaires ; sans être préparé.
    • Il me parut fort surpris d’une telle question , et d’un air important me répondit , que je ne devois pas craindre de le trouver au dépourvu sur ce point, et qu’il y avoit au moins onze lits dans une seule de ses chambres. — (Isaac Weld, Voyage au Canada dans les années 1795, 1796, et 1797, traduit de l'anglais, tome 1, Paris : chez Gérard & imprimerie de Munier, an XI, note 1 page 37)
    • Pris au dépourvu, je suis projeté violemment en avant; le pommeau de ma selle arabe m’empêche de passer par-dessus la tête de ma monture, mais me donne une contusion à l’épigastre […]. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, pag. 155)
    • Trop de gens meurent à l’improviste. Ils sont tués au dépourvu, ce sont les cocus du dernier soupir. — (San Antonio, Réflexions définitives sur l’au-delà, S-A 9, Fleuve noir, 2000)
    • La fin de la guerre nous surprit au début de la rhétorique, comme à la scène le baisser du rideau. Je dis bien nous surprit. Ce n'était pas la paix, c'était l'après-guerre. Elle nous saisit au dépourvu. — (Alexandre Vialatte, Fred et Bérénice, Le Rocher, 2007, page 90)

Dérivés modifier

Notes modifier

  1. Avec un complément de nom, c'est une tournure vieillie :
    • Le scélérat.
      Obtenons la richesse au prix des injustices,
      En gagnant de l'argent nous perdons tous nos vices ;
      La honte est de paraître au dépourvu du bien,
      Le plus vil des mortels est celui qui n'a rien.
      — (Bonnet de Chemilin, Petites poésies ; Imprimerie de Valleyre, Paris, 1754, page 5)

Traductions modifier

Prononciation modifier