aux abonnés absents

Français modifier

Étymologie modifier

 Composé de abonné et de absent. À l’époque où les communications téléphoniques étaient établies par une opératrice, un abonné pouvait informer le fournisseur de téléphonie qu’il était absent, pour que l’opératrice n’essaye pas de lui communiquer un appel.

Locution adjectivale modifier

Invariable
aux abonnés absents
\o.z‿a.bɔ.ne ab.sɑ̃\

aux abonnés absents \o.z‿a.bɔ.ne ab.sɑ̃\ invariable

  1. Qui ne vient pas ; qui n’est pas là ; absent.
  2. (Par extension) Qui reste injoignable, introuvable.
    • Non satisfaite d’avoir été aux abonnés absents chaque fois qu’il a fallu contrôler les frontières, que ce soit au tout début de la crise, avant le temps des Fêtes ou devant l’arrivée des variants, il a même fallu que la Ville de Montréal se substitue à l’Agence à l’aéroport de Dorval. — (Claude Villeneuve, Les tout nus de la Santé publique fédérale, Le Journal de Québec, 17 mai 2021)
  3. (Sens figuré) (Par analogie) Qui n’existe pas ; attendu mais absent.
    • Dans ce recueil de textes et de lettres consacrés à l’univers carcéral, le misérabilisme est aux abonnés absents. — (Émilien Bernard, L’échappé beau, Le Canard Enchaîné, 19 juillet 2017, page 6)

Traductions modifier

Prononciation modifier