Français modifier

Étymologie modifier

(XIIIe siècle) Dérivé de avertissant, avec le suffixe -eur.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
avertisseur avertisseurs
\a.vɛʁ.ti.sœʁ\

avertisseur \a.vɛʁ.ti.sœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : avertisseuse)

  1. Celui qui avertit.
    • Il y a un avertisseur, au théâtre, pour que l’acteur ne manque pas son entrée.
    • Aussi, se résignant à son rôle, il s’adapta son masque, boucla son ceinturon, drapa sa cape sur son épaule et attendit que l’avertisseur lui vînt dire que c’était son tour. — (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
    • Cette loge paraissait un palais aux gamines du corps de ballet, qui étaient logées dans des chambres communes, où elles passaient leur temps à chanter, à se disputer, à battre les coiffeurs et les habilleuses et à se payer des petits verres de cassis ou de bière ou même de rhum jusqu’au coup de cloche de l’avertisseur. — (Gaston Leroux, Le Fantôme de l'Opéra, 1910)
    • Eh bien ! madame, écoutez-moi ça : son plus jeune s’est mis à avoir des convulsions dès qu’il apercevait un sergent de ville ! Croyez-vous que c’était agréable ! Juché sur l’épaule de sa mère, il servait d’avertisseur, sans qu’elle eût la peine de rester aux aguets. — (Léon Frapié, La marchande, dans Les contes de la maternelle, 1910, éditions Self, 1945, page 202)
  2. (Histoire) Officier qui avertissait de l'approche du roi.
  3. (Art) Un appareil destiné à donner un signal ou à prévenir d’un danger.
    • Dix secondes après, plusieurs avertisseurs se mirent à corner d’une façon lugubre, de loin en loin, appelant les « rondards » en tournée sur les lieux présumés du sinistre. — (Paul Gerrard, volume 1 de l’édition omnibus des livres de l’auteur, éditions du Masque)
  4. Klaxon.
    • Hébé! Celui-là, il ne doit pas user son avertisseur. On l’entend venir… — (André Franquin, Gaston 6 — Des gaffes et des dégâts, éditions J.Dupuis & Fils, 1974, page 48)

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier