Français modifier

Étymologie modifier

 Composé de avoir, bon et presse.

Locution verbale modifier

avoir bonne presse \a.vwaʁ bɔn pʁɛs\ (se conjugue → voir la conjugaison de avoir)

  1. (Sens figuré) Avoir bonne réputation.
    • Les pigeons de Paris n’avaient pas bonne presse. On les accusait de décorer les maréchaux d’Empire du Louvre d’ordres que n’avait pas créés Napoléon. — (René Fallet, Paris au mois d'août, Denoël, 1964, Le Livre de Poche, page 13)
    • Beaucoup de ses anciens camarades d’école avaient bonne presse, leurs ventes et leurs expositions augmentaient, même si quelques-uns n’atteignaient le succès qu’en étant comparés à des artistes qui avaient déjà réussi. — (Gerry Souter, Edward Hopper, traduit par Aline Jorand, Parkstone International, 2012, page 50)
    • Malgré trois siècles de recul et les enseignements des Lumières, il n'est pas exclu que les Aborigènes eussent eu pour les colons moins bonne presse dans l'Australie du XIXe siècle que les Aztèques dans la Nouvelle-Espagne du XVIe. — (Bertrand Westphal, Le Monde plausible: Espace, lieu, carte, Les Éditions de Minuit, 2011, page 198)
    • Utilisé par les gouvernements pour pallier l’absence de majorité absolue à l’Assemblée nationale ou mettre au pas des députés trop remuants, l’article 49.3 de la Constitution n’a jamais eu bonne presse. — (Le Monde, Recours au 49.3 : un échec collectif, Le Monde. Mis en ligne le 20 octobre 2022)

Traductions modifier

Prononciation modifier