Voir aussi : bater

Étymologie

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Dénominal de bât. Dérivé de bât, avec le suffixe -er.

bâter \bɑ.te\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Sens propre) Charger d’un bât, en parlant d'une bête de somme.
    • Bâter un cheval, un mulet, un âne.
    • On avait semé aussi les mulets, par vingtaines, aux dernières étapes, nos misérables mulets écorchés, gangrenés. Il fallait se mettre à dix, le matin, pour bâter leur viande à vif : cinquante kilos sur une plaie, ça les rendait fous !  (Roger Vercel, Capitaine Conan, Albin Michel, 1934, collection Le Livre de Poche, page 11.)
  2. (Sens figuré) Encombrer, en parlant d'une personne.
    • J'avais eu pitié de Lincoln dans ce moment, non parce qu'on l'avait assassiné, mais à cause de cette piquée, de cette putain de femme dont on l’avait bâté et qui avait failli le rendre fou.  (Henry Miller, L'ancien combattant alcoolique au crâne en planche à lessive, dans Max et les Phagocytes, traduction par Jean-Claude Lefaure, éditions du Chêne, 1947)
  3. (Bijouterie) Entourer une pièce de bijouterie à l'ai d’une bâte.

Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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Homophones

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Anagrammes

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Références

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Étymologie

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bâter \Prononciation ?\ (voir la conjugaison) (graphie ABCD) (pronominal : se bâter)

  1. (Pronominal) (Sud de la Loire-Atlantique) S’affaisser, se cambrer.

Références

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  • Régis Auffray, Le Petit Matao, Rue des Scribes, 2007, 1000 pages, ISBN 978-2-90606464-5, page 107