Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser)  Composé de bar et de tabac.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
bar-tabac bars-tabacs
bar-tabacs
bars-tabac
\baʁ.ta.ba\
 
Le bar-tabac « Le Balto », à Blois.

bar-tabac \baʁ.ta.ba\ masculin

  1. (France) Établissement commercial qui vend de l’alcool, du tabac, etc.
    • Sur les boulevards, à la terrasse d’un bar-tabac, Bob, qu’un placide individu salua sans insister, repris :
      — Ça, c’est la Préfectance.
      — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
    • Je passe la plupart de mon temps avec mes amis, je joue à la pétanque ou je bois un petit café dans le bar-tabac situé près de mon domicile. — (Arnaud Belchior, Nicols Nko, Kidnapping, in Nouvelles policières, éditions Balthazar, avril 2003)
    • Des bataillons de VRP lancés dans tout le pays à l'assaut des bars-tabacs, des tabacs-presse, des civettes repérables de loin grâce à leur célèbre carotte rouge. — (Marc Lomazzi, Comment la mafia du tabac nous manipule: Des cadres repentis brisent l'omerta, éd. Flammarion, 2015, chap. 10)
    • Nous avions eu jadis la curiosité d'esquisser ce calcul pour Marseille, en utilisant l’Annuaire du téléphone de l'année 1957. Il s'y trouvait un peu plus de 1 500 « bars » (y compris les « bars-restaurants » et « bars-tabacs » – mais non compris les lieux dénommés « café », « civettes », etc., et non compris les bars qui n'auraient pas le téléphone. — (Maurice Agulhon, Histoire vagabonde, tome 1 : Ethnologie et politique dans la France contemporaine, NRF/Éditions Gallimard, 1988)
    • Quand est-ce qu'on aura le courage de préférer à tout et surtout à tous les romans, les bars-tabacs avec leurs implacables billards électriques? Les bars-tabacs comme celui de la rue de Buci? — (François Weyergans, Le pitre, NRF/Éditions Gallimard, 1973, page 412)
    • Serge Mallet disait qu'à Vincennes on a distribué les petits postes administratifs aux anciens combattants des barricades, comme on avait attribué les bars-tabac aux veuves de guerre après la guerre de 14. Il appelait ces petits postes de Vincennes les "bars-tabac de la Sorbonne". — (L’Université ouverte: les dossiers de Vincennes, présentés par Michel Debeauvais, Presses Universitaires de Grenoble, 1976, page 237)
    • Il en est ainsi dans notre pays, où la cigarette et encore plus l'alcool sont tous deux en vente à tous les coins de rue dans ces boutiques appelées précisément les « bars-tabac ». — (Gilbert Lagrue, Parents : Alerte au tabac et au cannabis: Pour aider vos enfants à ne pas fumer, éd. Odile Jacob, 2008, page 106)
    • Mais peut-on interdire la sociabilité, au sein d’une communauté qui a l’habitude de se retrouver au bar-tabac Le Vézelien ou de discuter longuement en pleine rue ? — (Michel Eltchaninoff, « Carnet de la drôle de guerre », dans la newsletter du 21/03/220 de Philosophie Magazine.)

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Voir aussi modifier

  • bar-tabac sur l’encyclopédie Wikipédia