Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) Sans doute de même origine que barbecue, lui-même de l’hispano-américain barbacoa, « gril servant à fumer la viande ».

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
barbaque barbaques
\baʁ.bak\

barbaque \baʁ.bak\ féminin

  1. (Argot) ou (Populaire) (Péjoratif) Viande.
    • Enfin Mirandole siffla pour la soupe. De l’épaisse, extra, truffée de dés de barbaque. — (Raymond Guérin, Les Poulpes, Gallimard, Paris, 1953)
    • Faut avaler d’la barbaque
      Pour êt’e bien gras quand on claque

      — (Boris Vian, Les Joyeux Bouchers, 1955)
    • Nous en fûmes quittes pour la peur ; seule, notre belle portion de barbaque fut ensevelie sous les décombres soulevés par cette chute. — (Ernst Jünger, Orages d’acier, 1961 ; traduit de l’allemand par Henri Plard, 1970, page 30)
    • Peut-on trouver l’inspiration par cette chaleur, surtout quand on a la corpulence de ce morceau de barbaque ? — (Anton Tchekhov, Un drame, traduction Anne Coldefy-Faucard, Librio 698, 2004, E. J. L.)
    • La barbaque est accompagnée de légumes ou de pâtes, c’est comme on veut. Pour le frometon, à pile ou face, on se prend camembert ou bleu. — (Petit Futé Niort 2007, page 36)
    • La nourriture était immangeable, des tranches fines d’une indéfinissable barbaque refroidie baignant dans un liquide violacé et acide qui arrachait l’estomac et que je rejetai dès la première bouchée. — (Claude Lanzmann, Le Lièvre de Patagonie, Gallimard, 2009, chapitre XIV)
    • Arrête tes salades, je ne mange que de la barbaque — (Booba, Jour de Paye, Lunatic, Tallac, Records/Because Music, 2010)

Traductions modifier

Prononciation modifier