Français modifier

Étymologie modifier

Dérivé régressif de barbelé, interprété comme le participe passé de ce verbe, attesté depuis le XIIIe siècle[1] et dérivé en de l’ancien français barbel (« pointe, dent »).

Verbe modifier

barbeler \baʁ.bə.le\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Néologisme) Entourer de fils de fer barbelés.
    • Il [le Français] barbèle au besoin son jardin, et sa première débauche d'imagination est pour la clôture. — (Sidonie-Gabrielle Colette, Gigi, 1944)
  2. (Sens figuré) Entourer de pointes acérées à la manière de fils barbelés.
    • En diminuant le diamètre de la virole, on pouvait en faire des pointes de flèche; en barbelant la pointe, on avait une arme de jet, un javelot. — (Jules Toutain, Pro Alesia, Armand Colin, 1909, page 556)
    • Des cactus barbelaient partout les horizons. — (Pierre Luccin, Le Marin en smoking, 1946, page 197)
    • Des murs rudes, en vérité, campagnards et grossiers sous le hérissement des douves de tonneaux taillées en pointe qui les barbelaient mais qui pouvaient soutenir un siège et protéger efficacement des hommes de chair et de sang. — (Juliette Benzoni, Piège pur Catherine, Éditions de Trévise, 1973, page 10)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier