Français modifier

Étymologie modifier

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Locution verbale modifier

battre monnaie \ba.tʁə mɔ.nɛ\ (se conjugue → voir la conjugaison de battre)

  1. Fabriquer les pièces de monnaie et les billets de banque.
    • C’est pendant le règne de Philippe-le-Bon qu’on a cessé de battre monnaie dans le Hainaut. On chercherait ainsi envain des pièces de Charles-le-Téméraire, de Marie de Bourgogne, de Maximilien, de Philippe-le-Beau , de Charles-Quint et d’Albert et Isabelle. — (Constant Philippe Serrure, Notice sur le cabinet monétaire de S. A. le prince de Ligne, Gand : C. Annot-Braeckman, 1847, page 291)
    • — Prenez une vingtaine de vos cartes de visite, écrivez dessus : « Mille francs ; » je les accepte pour cette valeur, exactement comme si elles étaient des billets de banque. C’est un moyen de battre monnaie. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
    • Jamais une entreprise n’a semblé aussi puissante à l’échelle de la planète, au point de s’attribuer des prérogatives d’Etat, comme celle de battre monnaie. — (Philippe Escande, Facebook et Google : « Comment remettre le génie dans sa lampe ? », Le Monde. Mis en ligne le 10 mai 2019)
  2. (Sens figuré) Faire de l’argent.
    • Pendant que les Juifs […] s’inquiétaient de sauvegarder leur existence, le roi, faisant argent de tout, battait monnaie des malheurs des Juifs. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
    • Au surplus […] Hitler n’est pas un homme d’argent ; il n’a pas écrit son livre pour battre monnaie. S’il s’oppose à sa diffusion en France, c’est qu’il y voit des inconvénients pour sa politique. — (Avertissement des éditeurs, dans Mon Combat, de Adolf Hitler, Nouvelles éditions latines, 1934)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier