Étymologie

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bauger \bo.ʒe\ 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se bauger)

  1. Se mettre dans sa bauge, en parlant du sanglier.
  2. (Sens figuré) Demeurer dans un endroit sale ou boueux, se mettre à l’abri, se cacher, se terrer.
    • J’imagine que ce donjon était tenu au moyen âge par un seigneur brigand aussi gueux que les serfs qui baugeaient dans ce hameau.  (Jean Raspail, Les Yeux d’Irène)
    • Est-ce que ça l’amusait de rentrer chez lui les mains vides, de s’y bauger d’interminables heures […]  (Maurice Genevoix, Raboliot, 1925)
    • Il changeait de bois chaque nuit, cherchant, pour s’y bauger le jour, les fossés broussailleux que les ronciers enjambent de leur voûte.  (Maurice Genevoix, Raboliot, 1925, quatrième partie, chapitre 1, page 209 de l'édition du Livre de Poche)
    • Il s’y était baugé depuis trente-six heures avec une superbe pute de vingt-cinq ans qui faisait métier d’ouvreuse au cinéma du coin.  (Paul Gerrard, Le Mistigri, 1961, Librairie des Champs-Élysées, 1994, chapitre 7)

Traductions

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Prononciation

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  • France (Lyon) : écouter « bauger [bɔ.ʒe] »
  • France (Lyon) : écouter « bauger [bɔ.ʒe] »
  • France (Vosges) : écouter « bauger [bɔ.ʒe] »

Anagrammes

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Références

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