Étymologie

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Probablement d'origine onomatopéique.

beuler \bø.le\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Vendée)(Poitou)(Pays Nantais) Pleurer, vagir.
    • Au centre, effondrée sur une chaise, la tête dans les genoux, Jénifer Mécouille beulait tout ce qu'elle pouvait.  (N. Estires, Un putain d'été, Éd. Le manuscrit)
    • Il a toujours eu les pleurs faciles. Sa mère lui disait rudement : « Va donc beuler sous l'merisier ! ».  (Marie-Josée Barre, La case aux préfous, Éd. Librinova, 2017)
    • [...] dans le Tartuffe : «Le pauvre homme!» Le livret indique qu'il le faut beuler : et c'est en effet en pleurnichant et en pleurardant que le lançait l'acteur chargé du rôle à l'origine, au Palais-Royal.  (Jean-Jacques Weiss, Les théâtres parisiens, Calmann-Lévy, 1896)
On trouve parfois beuler à la place de bêler comme dans l'exemple suivant : Les valets étaient déguisés en chiens de bergerie, et il y avait de vrais moutons, ou tout au moins des moutons en faux qui beulaient des beulements si naturels, qu'ils semblaient faits pour de bon de côtelettes & de gigots.  (Auteur non identifié, in la revue La renaissance littéraire, no 24 du 20/07/1873)

Variantes

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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  • Claude Blum (sous la direction de), Les thématiques Littré : Le vocabulaire du français de province, Éd. Garnier, 2007.