bistrer
Étymologie
modifierVerbe
modifierbistrer \bis.tʁe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Donner une couleur bistre.
Quel travail avait pu le ratatiner ainsi ? quelle passion avait bistré sa face bulbeuse, qui, dessinée en caricature, aurait paru hors du vrai ?
— (Honoré de Balzac, Le Père Goriot, 1835)C’était un de ces paysages que l’ombre bistre, que la poussière poudre, qui sont rustiques avec apprêt, et qui vous renvoient votre tristesse ainsi qu’ils retournent l’écho, adoucie, ironique, un peu niaise.
— (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 124)
- Être victime d’une hallucination.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Regarder fixement quelque chose, être hypnotisé par.
Il est pourtant connu que les gens qui se portent bien sont indifférents à la souffrance des autres et incapables de l'imaginer.[…] Mais il n’y a que les bistrés qui soient à même de comprendre.
— (Gabriel Chevallier, Clochemerle-les-Bains, 1963)
Traductions
modifierPrononciation
modifier- France (Lyon) : écouter « bistrer [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « bistrer [Prononciation ?] »
Références
modifier- « bistrer », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage