boire à tire-larigot

Français modifier

Étymologie modifier

Odo-Rigault, élu archevêque de Rouen en 1248, fait élever une assez grosse cloche dans l’Église Notre-Dame de Rouen, nécessitant que douze hommes la tirent pour la faire sonner. Quatre demi-roues et quatre chables ont été ajoutés pour pouvoir la manipuler[1]. Olivier Basselin écrivit des Vaudevires, chansons paillardes et à boire, à la fin du XVe et au début du XVIe siècle, de l’actuel Val-de-Vire, dans le Calvados, en France.

Locution verbale modifier

boire à tire-larigot \bwa.ʁ‿a tiʁ.la.ʁi.ɡo\ (se conjugue → voir la conjugaison de boire)

  1. Boire en grande quantité.
    • Il me fut donné d’assister, dans mon enfance, à une noce, à une de ces franches lippées, où les convives s’empiffraient à qui mieux mieux, et buvaient à tire-larigot. — (Alfred Duclos DeCelles, Lafontaine et son temps, 1907)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier

  1. « Recueil des antiquités et singularités de la ville de Rouen », Olivier Basselin édition de Rouen in-80, 1587, p. 153, cité dans « Les vaudevires, poésies du 15e siècle, par Olivier Basselin, avec un discours sur sa vie, et des notes pour », 1811, édité par les habitants de Vire