Français modifier

Étymologie modifier

 Composé de bon, vieux et temps.

Locution nominale modifier

bon vieux temps \bɔ̃ vjø tɑ̃\ masculin, au singulier uniquement

  1. (Familier) Temps passé dont on conserve une agréable nostalgie.
    • Le vieux temps ! le vieux temps ! le gai ! le bon vieux Temps !
      Alors que j’étais jeune et libre,
      Quand de Pasque entendais les carillons charmants,
      Qui de mon cœur ému venaient toucher la fibre.
      — (Gerald Griffin, Le Bon Vieux Temps)
    • C’est avec lui surtout qu’il aimait à causer ; mais quand ils en arrivaient à ce sujet du bon vieux temps, cela finissait presque toujours par de vives discussions ; aucun d’eux ne cédait ; […] . — (Hans Christian Andersen, Le Bisaïeul)
    • Beaucoup de calme semblait répandu sur ce recoin de France, qui vivait de sa petite vie propre, un peu comme au bon vieux temps, et qu’aucune ligne de chemin de fer ne traversait encore… — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
    • La première zone, je la situe dans la montagne : là, jusqu’à présent, l’éloignement, la difficulté des communications, le retard de ce qu’on appelle le progrès et , il faut le dire loyalement, une persistance plus grande du sentiment religieux ont perpétué les mœurs du bon vieux temps. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
    • La mulette perlière est édule ; dans le bon vieux temps, elle paraît avoir été recherchée comme aliment ; d’après Boëtius, elle mérite le nom de délices des veuves qui lui fut décernée par les anciens. — (Jean-Pierre Joseph Koltz, Traité de Pisciculture pratique, 4e édition revue & augmentée, Paris : G. Masson, 1883, page 183)
    • Se retrouver un soir d’été autour d'un feu de camp, quel bon moment ! Et pourquoi ne pas en profiter pour griller des marshmallows, comme au bon vieux temps ? — (Jean-François Mallet, Marshmallow Party !, Éditions Larousse, collection Albums, 2011)

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier